Joë Bousquet “Le cahier noir” (extrait)

 
C’est sa nudité Qu’elle découvre dans 
mes yeux en déshabillant sur elle leur regard en s’asseyant pour ainsi 
dire dans le rêve où j’étais son image adorée : elle se dépouille d’elle
 même dans l’ivresse de se dorer aux regards de son amant de tout le 
soleil qui s’est éclairé entre eux : C’est de tout le ciel qu’il possède
 le fruit dans cette croupe tournée vers lui dont il fouille la 
carnation transparente comme un doux miroir où descendent ses gestes 
comme afin d’y revêtir la force dont il est plein de l’éclat où la 
pensée s’est exprimée avec des éléments de vie. A peine ai-je découvert 
son cul que mon regard s’y traverse d’une douceur inexprimable, se 
plongeant en lui même comme pour y épanouir sous l’éclatant duvet de 
fruit de chair le regard de mon amour et ce qu’il devenait à travers moi
 dont il dispersait tous les sens afin de m’ouvrir son ombre comme un 
horizon où m’ouvrir ma pensée : C’était un pari. Cette croupe me 
repoussait de la clarté qu’elle répandait. Elle me traversait de la 
lumière comme en écartant sur elle les ténèbres qui me traînaient avec 
elle, et c’est dans la lumière de mon enfance que je la voyais 
s’envelopper de sa blancheur, découvrir à mon amour une image magnifique
 dans les voiles soulevés de l’innocence et de la splendeur.
 Joë Bousquet “Le cahier noir” (extrait)
              
 
 
 
 
 
          
      
 
  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
DE FEU DE DIEU QUEL REVEIL !
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Visions subliminales (Anal?)Aie ....
Dans la tour de cristal
ou tu scelles tes lèvres
au bout du voyage des rêves
Le silence des pierres
dans les jardins d'Eden
te reviens sur les lieux
où tu pleures quand il pleut
des serpents de neige
comme un arbre d'ébène
Sans haine et sans remord
tu patrouilles dans ton crâne
surement ,certainement a tort
Contrôles ton âme
en jouant paire rouge et noire
dans la transparente
De ces longs jours d'attente
ou tu patrouilles dans ton crâne
ton noir regard ténébreux
sous l'astre tumulteux
serait ce le sage atteint de cessité
qui vermeil la misère en captivité
sous une tonne de pierres poreuses