vendredi 25 octobre 2024

Khuyachkiy - Ritual de las Sombras (Free Download)

 


Magma escarchada
Toneladas de coronas en las cabezas vacías de los hombre
Sustancia inerte
Sofocación que intentamos apaciguar mirando a los zapatos
discursos amputados
La soledad una sentencia repetida y cada vez más próxima a uno mismo
Cantamos con la sangre aguada
Forasteros esperando la última lluvia
Y así es como el cielo nos aplasta
La tierra nos devora dejándonos vacios
Enunciando cada uno de los pecados
Transformando la luz que nos rodeaba
En constante penumbras
Ritual enraizado a un suelo inerte
Risas forzadas
Alegrando el sueño de los mendigos
Un circo que se repite con la llegada de los nuevos gigantes
La tierra se quiebra
El ojo cautivo de los más débiles ya no mira
Se enumera
Se reemplaza
Se contamina
Se somete
Se corrompe
Hasta el canto de los pájaros confundidos anuncia el desamparo
El quiebre inevitable
Opulencia y poder
Caras que miran los cielos, con la esperanza de que algún Dios los ame
Hijos desnudos frente al silencio
Un final sincronizado 

©Luz Gómez




mercredi 7 août 2024

mercredi 10 avril 2024

Khuyachkiy - El comienzo (Free Download)


 "El comienzo" forma parte de la compilación 
"Ode to Life" gestionada por Wilfried Hanrath.
















El comienzo 

Perfume de luz y sombra
Sagrado rezo, un adiós a los abismos propios
Principio de vida, cargada de cenizas pintando los rostros y recordando el fuego primitivo de los días
Se abren los labios con el impulso del aliento hecho palabra, canción y ríos.
Con la espera sobre las manos llenas del canto de los pájaros sobre el verde manto que los cubre
Melodía ensamblada a través del viento
La sangre sigue bombeando como volcán erecto
Las pupilas abriéndose al mágico mundo nuevo.
Mirada triangular del ojo dulce y dispuesto.

©Luz Gómez



vendredi 22 décembre 2023

Khuyachkiy - Dostá Chingaripén (Free Download)




"Dostá Chingaripén" forma parte de la compilación "С​т​о​п​!"
gestionada por Attenuation Circuit para decir :
"Paren todas las guerras"

Luz Gómez : Voz
Zeta Tun : Electronicos









Y sin embargo
Ocurre
Estallan las pupilas
Al borde del tiempo colmado de una tristeza gris
Metal y flores
Se tapan agujeros con los sonidos que jamás hemos escuchado
Voces apretadas, el inminente adiós a los amados 
nos situamos sobre un cielo enfurecido
y los ángeles endemoniados se tragan ciudades, como el mejor banquete de los poderosos hambrientos
Dios ya no vé, entonces
Callamos nuestros rezos y vomitamos
Las esperanzas de un nuevo día
Y sin embargo
La sangre sigue palpitando
Los amaneceres continúan coronando los cielos
Todo es confuso
Belleza y muerte
Exterminio de la palabra en la boca de los hombres, cosechando los nuevos silencios
que estan por venir.

©Luz Gómez



mardi 31 octobre 2023

Khuyachkiy - Rachígoles

 

Khuyachkiy - Rachígoles

Luz Gómez : Voz, percusión
Zeta Tun : Electrónica, voz
Valentin Sosnitskiy : Guitarra en "Ausencia"
Monika Gatt :  Harpa en "Incompleta"
Mariana Gómez ©Foto trasera















vendredi 11 août 2023

Georges Bataille - Onze poèmes retirés de "L'Archangélique" lus par Alain Cuny

Georges Bataille

 ma folie et ma peur
 ont de grands yeux morts
 la fixité de la fièvre

 ce qui regarde
 est le néant de l’univers
 mes yeux sont d’aveugles ciels

 dans mon impénétrable nuit
 est l’impossible criant
 tout s’effondre

                  *

 almanach de lessive d’encre
 immortalité de poète velu
 poésie cimetière d’obésité

 adieu blanquettes grivoises
 doux morts costumes en femmes nues

 adieu mensonge sommeils

                             *

prurit infini de fourmis arrestation
tri de papiers moustaches en poussière
wagonnets de fièvre

colonnade de pluie folle
claquements de linceuls souilles
funèbre impudeur des humains os

là une foule amoncelle des boites de peut‐être                          

un gendarme en chemise du haut d’un toit
gesticule une faux le Démon

                            *

je t’égare dans le vent
je te compte chez les morts
une corde nécessaire
entre le vent et le cœur

                           *

Je n’ai rien a faire en ce monde
sinon de brûler
je t’aime a en mourir

ton absence de repos
un vent fou siffle dans ta tête
tu es malade d’avoir ri
tu me fuis pour un vide amer
qui te déchire le cœur

déchire‐moi si tu veux
mes yeux te trouvent dans la nuit
brûlés de fièvre.

                         *

J’ai froid au cœur je tremble
du fond de la douleur je t’appelle
avec un cri inhumain
comme si j’accouchais
tu m’étrangles comme la mort
je sais cela misérablement
je ne te trouve qu’agonissant
tu es belle comme la mort

tous les mots m’étranglent

                          *

étoile perce le ciel
crie comme la mort
étrangle

je ne veux pas la vie
m’étrangler c’est doux
l’étoile qui se lève
est froide comme une morte

                         *

bande‐moi les yeux
j’aime la nuit
mon cœur est noir

pousses‐moi dans la nuit
tout est faux
je souffre
le monde sent la mort

les oiseaux volent les yeux crevés  


tu es sombre comme un ciel noir

                          *

la fête commencera
dans la boue et dans la peur

les étoiles tomberont
quand la mort approchera.

                        *

Tu es l’horreur de la nuit
je t’aime comme on râle
tu es faible comme la mort

je t’aime comme on délire
tu sais que ma tête meurt
tu es l’immensité la peur

tu es belle comme on tue
la cœur démesuré j’étouffe
ton ventre est nu comme la nuit.

                       *

Tu me mènes droit vers la fin
l’agonie a commence
je n’ai plus rien a te dire
je parle de chez les morts
et les morts sont muets.





Georges Bataille, L’Archangélique, Paris, Messages, 1944


Illustrations : Georges Bataille. L'Archangélique. Notes sur Georges Bataille par Patrick Waldberg. Cuivres originaux de Jacques Hérold. 

Version PDF chez Maldoror Press ICI

mercredi 14 juin 2023

Khuyachkiy - Oltra Selva

 

Luz Gómez : Poesía, voz, canto, percusión
Zeta Tun : Electrónica, flautas, voz

Duo compuesto por almas encontradas con inquietudes similares,
dando lugar a mundos donde se mezclan la palabra hecha poesia,
música electrónica, cantos y paisajes sonoros, 
recordando siempre sus propias raíces.
Hermanados, mas allá de las distancias, 
principalmente por el amor hacia la naturaleza.















jeudi 30 mars 2023

Guadalupe LM // 06


El número 06 de Guadalupe LM, pequeña   revista de arte imaginada y alimentada por   Luz  y MEƎE se publica el 30 de marzo de   2023. Se puede descargar gratis en Internet   Archive

 Descarga Gratis : aquí 
 Téléchargemnt Libre : ici 
 Free Download : here

vendredi 3 mars 2023

Joyce Mansour - C'était hier

 


C'était hier.
Le premier poète urinait son amour
Son sexe en deuil chantait bruyamment
Les chansons gutturales
Des montagnes
Le premier dieu debout sur son halo
Annonçait sa venue sur la terre évanouie
C'était demain.
Mais les hommes à tête de chat
Mangeaient leurs yeux brouillés
Sans remarquer leurs églises qui brûlaient
Sans sauver leur âme qui fuyait
Sans saluer leurs dieux qui mouraient
C'était la guerre.


Joyce Mansour, extrait de "Déchirures" (1955)  





vendredi 30 décembre 2022

Puydarrieux au temps des grues cendrées

 

(...) ou, plutôt, comme un angle à perte de vue de grues frileuses méditant beaucoup, qui, pendant l'hiver, vole puissamment à travers le silence, toutes voiles tendues, vers un point déterminé de l'horizon, d'où tout à coup part un vent étrange et fort, précurseur de la tempête. La grue la plus vieille et qui forme à elle seule l'avant-garde, voyant cela, branle la tête comme une personne raisonnable, conséquemment son bec aussi qu'elle fait claquer, et n'est pas contente (moi, non plus, je ne le serais pas à sa place), tandis que son vieux cou, dégarni de plumes et contemporain de trois générations de grues, se remue en ondulations irritées qui présagent l'orage qui s'approche de plus en plus. Après avoir de sang-froid regardé plusieurs fois de tous les côtés avec des yeux qui renferment l'expérience, prudemment, la première (car, c'est elle qui a le privilége de montrer les plumes de sa queue aux autres grues inférieures en intelligence), avec son cri vigilant de mélancolique sentinelle, pour repousser l'ennemi commun, elle vire avec flexibilité la pointe de la figure géométrique (c'est peut-être un triangle, mais on ne voit pas le troisième côté que forment dans l'espace ces curieux oiseaux de passage), soit à bâbord, soit à tribord, comme un habile capitaine; et, manoeuvrant avec des ailes qui ne paraissent pas plus grandes que celles d'un moineau, parce qu'elle n'est pas bête, elle prend ainsi un autre chemin philosophique et plus sûr. (...)

Conte de Lautréamont (Extrait de "Les Chants de Maldoror)











lundi 4 avril 2022

Zaz Zetoun Mind - Pro hèit totas eras guèrras ! (attenuation circuit // "Стоп!" compilation)

 


 

"Pro hèit totas eras guèrras !"was specially composed for the compilation "Стоп!" of the label attenuation circuit available for free download on Bandcamp HERE

lundi 21 mars 2022

Guadalupe LM // 02

Este número 02 de la revista Guadalupe LM, imaginado, creado y diseñado por Luz y MEƎE salió en el equinoccio de otoño de 2022. Ce numéro 02 de la revue Guadalupe LM, imaginé, créé et mis en page par Luz et MEƎE est sorti à l'équinoxe de printemps 2022.

Descarga gratis en Internet Archive

Téléchargement gratuit sur Internet Archive

Free download on Internet Archive

dimanche 16 janvier 2022

Guadalupe LM // 01

 


Guadalupe LM est une revue d'art bilingue, espagnol // français, à la parution aléatoire. Elle est conçue et alimentée par les poèmes, textes, dessins, peintures, collages et photographies de LUZ et MEƎE.  

Téléchargement gratuit sur Internet Archive

Guadalupe LM es una revista de arte bilingüe, español // francés, con una publicación aleatoria. Está concebida y alimentada por los poemas, textos, dibujos, pinturas, collages y fotografías de LUZ y MEƎE. 

Descarga gratis en Internet Archive

Guadalupe LM is a bilingual art review, spanish // french, with a random publication. It is conceived and fed by the poems, texts, drawings, paintings, collages and photographs of LUZ and MEƎE

Free Download on Internet Archive

dimanche 19 décembre 2021

Antonin Artaud - Le Retour d'Artaud le Momo lu par Alain Cuny

 

Antonin Artaud - Artaud le Mômo, 1947

LE RETOUR D’ARTAUD LE MOMO


L’esprit ancré
vissé en moi
par la poussée
psycho-lubrique
du cielest celui qui pense
toute tentation,
tout désir,
toute inhibition.

O dédi
A dada orzoura
O dou zoura
Adada skizi
O Kaya
O Kaya ponoura
O ponoura
A pona
Poni


C’est la toile d’araignée pentrale,
la poile onoure
d’ou-ou la voile,
la plaque anale d’anavou


(Tu ne lui enlèves rien, dieu
parce que c’est moi
tu ne m’as jamais rien enlevé de cet ordre,
je l’écris ici pour la première fois,
je le trouve pour la première fois)

Non la membrane de la voûte

non le membre omis de ce foutre,
d’une déprédation issu
Mais une carne,
hors membrane
hors de là ou c’est dur ou mou

Ja passée par le dur et mou,

étendue cette carne en paume,
tirée, tendue comme une paume
de main
exsangue de se tenir raide,
noir, violette
de tendre au mou.


Mais quoi donc à la fin, toi le fou ?

Moi ?

Cette langue entre quatre gencives,

Cette viande entre deux genoux,

ce morceau de trou
pour les fous.

Mais justement pas pour les fous,
pour les honnêtes,
que rabote un délire à rôter partout,

et qui de ce rôt
firent la feuille,

Écoutez bien :
firent la feuille
du début des générations,
dans la came palmée de mes trous,

à moi.
Lesquels, et de quoi ces trous ?

d’âme, d’esprit, de moi, et d’être ;
mais à la place où l’on s’en fout,
père, mère, Artaud et itou.


Dans l’humus de la trame à roues,


dans l’humus soufflant de la trame


de ce vide,
entre dur et mou
Noir et violet,
raide
pleutre
et c’est tout.

Ce qui veut dire qu’il y a un os,

dieu

s’est mis sur le poète,
pour lui saccager l’ingestion
de ses vers,
tels des pets de tête
qu’il lui soutire par le con,

qu’il lui soutirerait du fond des âges,
jusqu’au fond de son trou de con,

et ce n’est pas un tour de con
qu’il lui joue de cette manière,
c’est le tour de toute la terre

contre qui a des couilles
au con.

Et si on ne comprend pas l’image,
et c’est ce que je vous entends dire
en rond,
que vous ne comprenez pas l’image
qui est au fond
de mon trou de con, —

c’est que vous ignorez le fond
non pas des choses,
mais de mon con
à moi,
bien que depuis le fond des âges
vous y clapotiez tous en rond
comme on clabaude un aliénage
complote à mort une incarcération


Re re ghi
reghéghi
geghena
a zoghena
a gogha
riri

Entre le cu et la chemise
Entre le foutre et l’infra-mise
Entre le membre et le faux bond
entre la membrane et la lame
entre la latte et le plafond
Entre le sperme et l’explosion
tre l’arête et tre le limon

entre le cu et la main mise
de tous
sur la trappe à haute pression
d’un râle d’éjaculation
n’est pas un point
ni une pierre
éclatée morte au pied d’un bond

ni le membre coupé d’une âme
(l’âme n’est plus qu’un vieux dicton)
mais l’atterrante suspension
d’un souffle d’aliénation

violé, tondu, pompé à fond
par toute l’insolente racaille
de tous les empafrés d’étrons
qui n’eurent pas d’autre boustifaille

pour vivre
que de bouffer
Artaud
Mômo
Là, où l’on peut piner plus tôt
que moi
et l’autre bander plus haut
que moi
en moi-même
s’il a eu soin de mettre la tête
sur la courbure de cet os
situé entre anus et sexe

De cet os os sarclé que je dis

dans la crasse
d’un paradis
dont le premier dupé sur terre
ne fut pas le père ou la mère
qui dans cette antre te refit
mais
JE
vissé dans ma folie



Et qu’est-ce qui me prit
d’y rouler moi aussi ma vie ?
MOI
RIEN, rien
Parce que moi
J’y suis
J’y suis

et c’est la vie
qui y roule sa paume obscène

Bien
Et après ?
Après ? Après ?
Le vieil Artaud
est enterré
dans le trou de la cheminée
qu’il tient de sa gencive froide
de ce jour où il fut tué !

Et après ? Après ?
Après !

Il est ce trou sans cadre
que la vie voulut encadrer

Parce qu’il n’est pas un trou
mais un nez
qui sut toujours trop bien renifler
Le vent de l’apocalyptique
tête

qu’on pompe sur son cu serré
et que le eu d’Artaud est bon
pour les souteneurs en miserere

Et toi aussi tu as la gencive
La gencive droite enterrée
dieu

toi aussi ta gencive est froide
depuis infiniment d’années
que tu m’envoyas ton cul inné
pour voir si j’allais être né
à la fin
depuis le temps que tu m’espérais
en raclant
mon ventre d’absent

menendi enenbi
embenda

tarch enemptle
o marchte rombi
tarch pai et
a tinenptle
orch pendu
o patendi
a marchit
orch yorpch
ta urchpt orchpt
ta tou taurch
campli
ko ti aunch
a ti aunch
aungbli



Alain Cuny - Portrait de Fernand Michaud, 1986



dimanche 14 novembre 2021

El cuestionaro de Proust de Luciana Gómez

Luciana Gomez - Corazon

¿Qué crees que es la “felicidad completa”?

- No creo en la felicidad completa, creo si, que es una composición que se crea de pequeños momentos nunca es completa en su totalidad.

¿Cuál es tu mayor miedo?

- La vejez.

¿Cuál es el rasgo que más detestas de ti misma?

- La manera de amar

¿Cuál es el rasgo que más detestas en las otras personas?

- El egoísmo

¿Qué persona viva admiras más?

- A todos los que luchan por un mundo mejor.

¿Cuál es tu mayor lujo?

- El estar viva

¿Cuál es tu estado mental actual?

- No se si podría definirlo, creo que en gran medida la palabra sería: serena

¿A qué virtud crees que se le da demasiada importancia?

- Si es una virtud, hay que darle importancia.

¿En qué ocasión mientes?

- Cuando lo creo necesario

¿Qué es lo más que te disgusta de tu apariencia?

- Las marcas que dejan los años en mi piel

¿Qué persona viva te desagrada más?

- Nadie

¿Cuál es la cualidad que más admiras en un hombre?

- La sensibilidad

¿Cuál es la cualidad que más admiras en una mujer?

-Lla valentía

¿Qué palabra o frase utilizas mucho?

- Mierda

¿Qué o a quién amas más en la vida?

-mi poesía/pintura

¿Cuándo y dónde fuiste más feliz?

- El día en que me encontré conmigo misma y supe quien era

¿Qué talento te gustaría tener?

- Leer música.

¿Si pudieras cambiar una cosa de ti misma, qué sería?

- La ansiedad

¿Cuál es tu mayor logro?

- Poder mostrarme tal cual soy

¿Si murieras y volvieras a nacer, ya fuera como persona, objeto o animal, qué serías? ¿Por qué?

- No me molestaría volver a nacer como Luci. Creo que es porque ya sé lo que soy.

¿Dónde te encantaría vivir?

- E n cualquier lugar del mundo, pero rodeada de naturaleza

¿Cuál es tu posesión más preciada?

- Mis cuadernos de poesía y dibujos

¿Cuál es la manifestación más clara de la miseria?

- La pobreza de no saberse quien es uno mismo.

¿Cuál es tu trabajo u ocupación favorita?

- Pintar/dibujar

¿Cuál es tu cualidad más sobresaliente?

- La aceptación

¿Qué es lo más que valoras en una amistad?

- La complicidad y la solidaridad mutua

¿Quiénes son tus escritores favoritos?

-Alejandra Pizzarnik, Oliverio Girondo, Alfonsina Storni

¿Quién es tu héroe ficticio favorito?

- No tengo…todos mis héroes son reales.

¿Con qué personaje histórico te identificas más?

- Juana Azurduy.

¿Quiénes son tus héroes en la vida real?

- Mi padre

¿Cuáles son tus nombres favoritos?

- Guadalupe y Nicanor

¿Qué es lo que más te disgusta o desagrada?

- La falsedad

¿De qué te arrepientes?

- De no ser un poco mas arriesgada

¿Cómo te gustaría morir?

- Durmiendo

¿Cuál es tu filosofía de vida o tu lema?

- Hacer todo lo que deseas en esta vida. No quedarse con las ganas de nada.



Et je suis méritante
de cette solitude sans toit
Je reprends ce silence
qui hante l'espace
et j'écris quand je dors
en utilisant le mot comme bouclier
le mot silencieux
le mot écrit
le mot prononcé
Et je suis la méritante
de ce feu
et de ces mains et de ces épines
Et je suis la méritante
de ce Soleil brûlant
et de cette nouvelle Lune
je suis la méritante
de ces vents qui donnent le vertige
et de ce que je n'ai toujours pas



*

El viento me vomita la cara
siento la crueldad
de una verdad inminente
Los desechos del cuerpo
desparramados sobre mi cama
aun tibios,
perfumados con el vaho del olvido.
Se abre un agujero en medio del mi pecho
desbordante de sangre caliente,
vertiente de los milagros
y deseos imposibles,
las moscas se agolpan
y beben con una locura esquizofrénica
el entendimiento es poco
y los ojos se me hunden
tratando de ver más adentro
los sonidos escondidos
anudan mi lengua áspera,
que va despidiendo mi inocencia.
El pulso se apacigua,
irremediablemente,
no hay esperanzas, ni pequeños goces
no hay minutos, ni abecedario,
solo silencios se escuchan....
Y a las horas de las sombras
mis manos se van soltando de a poco,
me llaman los aullidos
el galope desmedido
de una noche salada
que completa un ciclo
de mañanas sin finales 


                                                               
                                                       
Luz E. G. -2021-



El mundo de Luciana Gomez, AQUI