vendredi 25 octobre 2024
Khuyachkiy - Ritual de las Sombras (Free Download)
mercredi 7 août 2024
mercredi 10 avril 2024
Khuyachkiy - El comienzo (Free Download)
vendredi 22 décembre 2023
Khuyachkiy - Dostá Chingaripén (Free Download)
mardi 31 octobre 2023
Khuyachkiy - Rachígoles
vendredi 11 août 2023
Georges Bataille - Onze poèmes retirés de "L'Archangélique" lus par Alain Cuny
Georges Bataille |
Georges Bataille, L’Archangélique, Paris, Messages, 1944 |
Illustrations : Georges Bataille. L'Archangélique. Notes sur Georges Bataille par Patrick Waldberg. Cuivres originaux de Jacques Hérold.
mercredi 14 juin 2023
Khuyachkiy - Oltra Selva
jeudi 30 mars 2023
Guadalupe LM // 06
vendredi 3 mars 2023
Joyce Mansour - C'était hier
C'était hier.
Le premier poète urinait son amour
Son sexe en deuil chantait bruyamment
Les chansons gutturales
Des montagnes
Le premier dieu debout sur son halo
Annonçait sa venue sur la terre évanouie
C'était demain.
Mais les hommes à tête de chat
Mangeaient leurs yeux brouillés
Sans remarquer leurs églises qui brûlaient
Sans sauver leur âme qui fuyait
Sans saluer leurs dieux qui mouraient
C'était la guerre.
Joyce Mansour, extrait de "Déchirures" (1955)
vendredi 30 décembre 2022
Puydarrieux au temps des grues cendrées
Conte de Lautréamont (Extrait de "Les Chants de Maldoror)
mercredi 21 décembre 2022
Guadalupe LM // 05
Del verano porteño al ivèrn gascon
este número 5 de la revista Guadalupe LM
se publicó el 21 de diciembre de 2022
Descarga Gratis en Internet Archive
vendredi 23 septembre 2022
Guadalupe LM // 04
De la primavera porteña al auton gascon
este número 4 de la revista Guadalupe LM
se publicó el 23 de septiembre de 2022
lundi 11 juillet 2022
mardi 21 juin 2022
Guadalupe LM // 03
Del invierno porteño al estiu gascon
este número 3 de la revista GuadalupeLM
se ha publicado el 21 de junio de 2022
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lundi 4 avril 2022
Zaz Zetoun Mind - Pro hèit totas eras guèrras ! (attenuation circuit // "Стоп!" compilation)
lundi 21 mars 2022
Guadalupe LM // 02
mercredi 16 février 2022
dimanche 16 janvier 2022
Guadalupe LM // 01
Guadalupe LM es una revista de arte bilingüe, español // francés, con una publicación aleatoria. Está concebida y alimentada por los poemas, textos, dibujos, pinturas, collages y fotografías de LUZ y MEƎE.
Descarga gratis en Internet Archive
Guadalupe LM is a bilingual art review, spanish // french, with a random publication. It is conceived and fed by the poems, texts, drawings, paintings, collages and photographs of LUZ and MEƎE.
Free Download on Internet Archive
dimanche 19 décembre 2021
Antonin Artaud - Le Retour d'Artaud le Momo lu par Alain Cuny
Antonin Artaud - Artaud le Mômo, 1947 |
LE RETOUR D’ARTAUD LE MOMO
vissé en moi
par la poussée
psycho-lubrique
du cielest celui qui pense
toute tentation,
tout désir,
toute inhibition.
O dédi
A dada orzoura
O dou zoura
Adada skizi
O Kaya
O Kaya ponoura
O ponoura
A pona
Poni
C’est la toile d’araignée pentrale,
la poile onoure
d’ou-ou la voile,
la plaque anale d’anavou
(Tu ne lui enlèves rien, dieu
parce que c’est moi
tu ne m’as jamais rien enlevé de cet ordre,
je l’écris ici pour la première fois,
je le trouve pour la première fois)
Non la membrane de la voûte
non le membre omis de ce foutre,
d’une déprédation issu
Mais une carne,
hors membrane
hors de là ou c’est dur ou mou
Ja passée par le dur et mou,
étendue cette carne en paume,
tirée, tendue comme une paume
de main
exsangue de se tenir raide,
noir, violette
de tendre au mou.
Mais quoi donc à la fin, toi le fou ?
Moi ?
Cette langue entre quatre gencives,
Cette viande entre deux genoux,
ce morceau de trou
pour les fous.
Mais justement pas pour les fous,
pour les honnêtes,
que rabote un délire à rôter partout,
et qui de ce rôt
firent la feuille,
Écoutez bien :
firent la feuille
du début des générations,
dans la came palmée de mes trous,
à moi.
Lesquels, et de quoi ces trous ?
d’âme, d’esprit, de moi, et d’être ;
mais à la place où l’on s’en fout,
père, mère, Artaud et itou.
Dans l’humus de la trame à roues,
dans l’humus soufflant de la trame
de ce vide,
entre dur et mou
Noir et violet,
raide
pleutre
et c’est tout.
Ce qui veut dire qu’il y a un os,
où
dieu
s’est mis sur le poète,
pour lui saccager l’ingestion
de ses vers,
tels des pets de tête
qu’il lui soutire par le con,
qu’il lui soutirerait du fond des âges,
jusqu’au fond de son trou de con,
et ce n’est pas un tour de con
qu’il lui joue de cette manière,
c’est le tour de toute la terre
contre qui a des couilles
au con.
Et si on ne comprend pas l’image,
— et c’est ce que je vous entends dire
en rond,
que vous ne comprenez pas l’image
qui est au fond
de mon trou de con, —
c’est que vous ignorez le fond
non pas des choses,
mais de mon con
à moi,
bien que depuis le fond des âges
vous y clapotiez tous en rond
comme on clabaude un aliénage
complote à mort une incarcération
Re re ghi
reghéghi
geghena
a zoghena
a gogha
riri
Entre le cu et la chemise
Entre le foutre et l’infra-mise
Entre le membre et le faux bond
entre la membrane et la lame
entre la latte et le plafond
Entre le sperme et l’explosion
tre l’arête et tre le limon
entre le cu et la main mise
de tous
sur la trappe à haute pression
d’un râle d’éjaculation
n’est pas un point
ni une pierre
éclatée morte au pied d’un bond
ni le membre coupé d’une âme
(l’âme n’est plus qu’un vieux dicton)
mais l’atterrante suspension
d’un souffle d’aliénation
violé, tondu, pompé à fond
par toute l’insolente racaille
de tous les empafrés d’étrons
qui n’eurent pas d’autre boustifaille
pour vivre
que de bouffer
Artaud
Mômo
Là, où l’on peut piner plus tôt
que moi
et l’autre bander plus haut
que moi
en moi-même
s’il a eu soin de mettre la tête
sur la courbure de cet os
situé entre anus et sexe
De cet os os sarclé que je dis
dans la crasse
d’un paradis
dont le premier dupé sur terre
ne fut pas le père ou la mère
qui dans cette antre te refit
mais
JE
vissé dans ma folie
Et qu’est-ce qui me prit
d’y rouler moi aussi ma vie ?
MOI
RIEN, rien
Parce que moi
J’y suis
J’y suis
et c’est la vie
qui y roule sa paume obscène
Bien
Et après ?
Après ? Après ?
Le vieil Artaud
est enterré
dans le trou de la cheminée
qu’il tient de sa gencive froide
de ce jour où il fut tué !
Et après ? Après ?
Après !
Il est ce trou sans cadre
que la vie voulut encadrer
Parce qu’il n’est pas un trou
mais un nez
qui sut toujours trop bien renifler
Le vent de l’apocalyptique
tête
qu’on pompe sur son cu serré
et que le eu d’Artaud est bon
pour les souteneurs en miserere
Et toi aussi tu as la gencive
La gencive droite enterrée
dieu
toi aussi ta gencive est froide
depuis infiniment d’années
que tu m’envoyas ton cul inné
pour voir si j’allais être né
à la fin
depuis le temps que tu m’espérais
en raclant
mon ventre d’absent
menendi enenbi
embenda
tarch enemptle
o marchte rombi
tarch pai et
a tinenptle
orch pendu
o patendi
a marchit
orch yorpch
ta urchpt orchpt
ta tou taurch
campli
ko ti aunch
a ti aunch
aungbli
dimanche 14 novembre 2021
El cuestionaro de Proust de Luciana Gómez
Luciana Gomez - Corazon |
¿Qué crees que es la “felicidad completa”?
- No creo en la felicidad completa, creo si, que es una composición que se crea de pequeños momentos nunca es completa en su totalidad.
¿Cuál es tu mayor miedo?
- La vejez.
¿Cuál es el rasgo que más detestas de ti misma?
- La manera de amar
¿Cuál es el rasgo que más detestas en las otras personas?
- El egoísmo
¿Qué persona viva admiras más?
- A todos los que luchan por un mundo mejor.
¿Cuál es tu mayor lujo?
- El estar viva
¿Cuál es tu estado mental actual?
- No se si podría definirlo, creo que en gran medida la palabra sería: serena
¿A qué virtud crees que se le da demasiada importancia?
- Si es una virtud, hay que darle importancia.
¿En qué ocasión mientes?
- Cuando lo creo necesario
¿Qué es lo más que te disgusta de tu apariencia?
- Las marcas que dejan los años en mi piel
¿Qué persona viva te desagrada más?
- Nadie
¿Cuál es la cualidad que más admiras en un hombre?
- La sensibilidad
¿Cuál es la cualidad que más admiras en una mujer?
-Lla valentía
¿Qué palabra o frase utilizas mucho?
- Mierda
¿Qué o a quién amas más en la vida?
-mi poesía/pintura
¿Cuándo y dónde fuiste más feliz?
- El día en que me encontré conmigo misma y supe quien era
¿Qué talento te gustaría tener?
- Leer música.
¿Si pudieras cambiar una cosa de ti misma, qué sería?
- La ansiedad
¿Cuál es tu mayor logro?
- Poder mostrarme tal cual soy
¿Si murieras y volvieras a nacer, ya fuera como persona, objeto o animal, qué serías? ¿Por qué?
- No me molestaría volver a nacer como Luci. Creo que es porque ya sé lo que soy.
¿Dónde te encantaría vivir?
- E n cualquier lugar del mundo, pero rodeada de naturaleza
¿Cuál es tu posesión más preciada?
- Mis cuadernos de poesía y dibujos
¿Cuál es la manifestación más clara de la miseria?
- La pobreza de no saberse quien es uno mismo.
¿Cuál es tu trabajo u ocupación favorita?
- Pintar/dibujar
¿Cuál es tu cualidad más sobresaliente?
- La aceptación
¿Qué es lo más que valoras en una amistad?
- La complicidad y la solidaridad mutua
¿Quiénes son tus escritores favoritos?
-Alejandra Pizzarnik, Oliverio Girondo, Alfonsina Storni
¿Quién es tu héroe ficticio favorito?
- No tengo…todos mis héroes son reales.
¿Con qué personaje histórico te identificas más?
- Juana Azurduy.
¿Quiénes son tus héroes en la vida real?
- Mi padre
¿Cuáles son tus nombres favoritos?
- Guadalupe y Nicanor
¿Qué es lo que más te disgusta o desagrada?
- La falsedad
¿De qué te arrepientes?
- De no ser un poco mas arriesgada
¿Cómo te gustaría morir?
- Durmiendo
¿Cuál es tu filosofía de vida o tu lema?
- Hacer todo lo que deseas en esta vida. No quedarse con las ganas de nada.
Et je suis méritante
de cette solitude sans toit
Je reprends ce silence
qui hante l'espace
et j'écris quand je dors
en utilisant le mot comme bouclier
le mot silencieux
le mot écrit
le mot prononcé
Et je suis la méritante
de ce feu
et de ces mains et de ces épines
Et je suis la méritante
de ce Soleil brûlant
et de cette nouvelle Lune
je suis la méritante
de ces vents qui donnent le vertige
et de ce que je n'ai toujours pas
*
El viento me vomita la
cara
siento la crueldad
de una verdad inminente
Los
desechos del cuerpo
desparramados sobre mi cama
aun
tibios,
perfumados con el vaho del olvido.
Se abre un
agujero en medio del mi pecho
desbordante de sangre
caliente,
vertiente de los milagros
y deseos
imposibles,
las moscas se agolpan
y beben con una locura
esquizofrénica
el entendimiento es poco
y los ojos se me
hunden
tratando de ver más adentro
los sonidos
escondidos
anudan mi lengua áspera,
que va despidiendo mi
inocencia.
El pulso se apacigua,
irremediablemente,
no
hay esperanzas, ni pequeños goces
no hay minutos, ni
abecedario,
solo silencios se escuchan....
Y a las horas de
las sombras
mis manos se van soltando de a poco,
me llaman
los aullidos
el galope desmedido
de una noche salada
que
completa un ciclo
de mañanas sin finales
Luz E. G. -2021-
Et je suis méritante
de cette solitude sans toit
Je reprends ce silence
qui hante l'espace
et j'écris quand je dors
en utilisant le mot comme bouclier
le mot silencieux
le mot écrit
le mot prononcé
Et je suis la méritante
de ce feu
et de ces mains et de ces épines
Et je suis la méritante
de ce Soleil brûlant
et de cette nouvelle Lune
je suis la méritante
de ces vents qui donnent le vertige
et de ce que je n'ai toujours pas
El viento me vomita la
cara
siento la crueldad
de una verdad inminente
Los
desechos del cuerpo
desparramados sobre mi cama
aun
tibios,
perfumados con el vaho del olvido.
Se abre un
agujero en medio del mi pecho
desbordante de sangre
caliente,
vertiente de los milagros
y deseos
imposibles,
las moscas se agolpan
y beben con una locura
esquizofrénica
el entendimiento es poco
y los ojos se me
hunden
tratando de ver más adentro
los sonidos
escondidos
anudan mi lengua áspera,
que va despidiendo mi
inocencia.
El pulso se apacigua,
irremediablemente,
no
hay esperanzas, ni pequeños goces
no hay minutos, ni
abecedario,
solo silencios se escuchan....
Y a las horas de
las sombras
mis manos se van soltando de a poco,
me llaman
los aullidos
el galope desmedido
de una noche salada
que
completa un ciclo
de mañanas sin finales
El mundo de Luciana Gomez, AQUI