vendredi 19 septembre 2014

André Pieyre de Mandiargues - Chenille pour Unica Zürn

André Pieyre de Mandiargues 1933

Ainsi que le fleuve chinois
Clignant de lourds bateaux de filles
Sur l'eau précieusement pourrie,

Berlinoise bottée de plume
peinte de phosphore et de musc
Fouettée de nacre en pluie bleue,

Rayonnant par toutes les pierres
par tous les métaux de la lune
Entre l'écaille et le satin,

Belle à faire hurler le goût
Elle a cambré pour mieux nous plaire
Son atour de paon et de truie.


(Extrait de Le point où j'en suis suivi de Dalila exaltée et de   La nuit l'amour, Gallimard, Paris 1964)



Unica Zürn - Zebooth, 1954

Unica Zürn -  Sans titre 1954 


Unica Zürn - Das ist Hang Général, 1954
Unica Zürn - Sans titre 1954

dimanche 7 septembre 2014

Knud Victor

Knud Viktor, le chantre du Luberon
Avez-vous déjà entendu le bruit d'un ver dans un fruit, celui d'un cochon d'Inde dans le ventre de sa mère, capté les messages qu'échangent les vers à bois dans les galeries qu'ils ont creusées dans votre armoire ou votre lit ? Knud VIKTOR l'a fait. Percevant l'imperceptible, il a enregistré sur son magnétophone des milliers de sons qu'il recueille, mélange, transforme, depuis dix-sept ans, pour réaliser la "peinture sonore" de sa montagne bleue du Luberon. Il ne considère pas qu'il s'agit de musique. A l'origine, peintre, graveur, photographe, il explique pourquoi il s'est tourné vers le monde des sons. Il a commencé par réaliser des courts-métrages en Noir et Blanc sur les cigales et peu à peu, "le son l'a pris". Il parle de ses premiers enregistrements. Il a conçu une symphonie qu'il a appelée "Images du Luberon". Pour vivre, il cultive une vigne et son jardin.










Gif from an original photomontage by Goran Vejvodal