Mon doux rêve, mon rêve perpétuel :
Une forêt enchantée, d'invisibles bois,
Où une rumeur confuse m'appelle,
Le divin froufrou de rideaux de soie.
Rencontres insensées, joutes impures
Et à la croisée des yeux surpris, sans feinte,
Cette rumeur invisible et obscure
A jailli sous la cendre, et s'est éteinte.
Et le visage est comme habillé de brouillard,
Et les mots se sont figés sur les lèvres,
On dirait que dans les buissons du soir
Un oiseau effrayé soudain se lève.