La semence qui est le point-limite entre deux états est de deux sortes,
une blanche et une rouge.
La blanche est le sperme, la rouge le flot de sang. Ce sang qui se trouve
dans le centre de la vulve (prés du centre de base) a la couleur de corail.
(C’est le Principe Féminin, le Principe Vital.) Le sperme, le Point-limite
(ou Principe Mental) a son origine dans le centre Lunaire entre les sourcils.
L’union des deux principes subtils est une réalisation difficile.
Le sperme correspond à l’être, à Shiva, le flot de sang à l’énergie, Shakti.
Le point-limite est le Principe Lunaire, le sang, le Principe Solaire.
Le mélange des deux, produit un corps transcendant. Quand la Semence rouge,
stimulée par le vent qui la porte, s’unit au Principe Solaire dans l’espace (de la
tête) un corps divin est formé. Dans la semence blanche est la Lune, dans la
semence rouge, le Soleil.
Celui qui a réalisé l’union des deux en une seule perception est arrivé au secret
même du Yoga.
(Extrait d’une Upanishad du Yoga, traduite du Sanscrit par Alain Daniélou.
« Les Cahiers du Sud, « Yoga, science de l’homme intégral » 1953).
The reddish brown color of the woman (priestess, goddess) probably indicates that she is menstruating. She holds two tridents (symbol of Shiva) in her hands but touches two lingams with her feet; while her yoni is approached by more lingams. The nose of Shiva (blue face) is a lingam; his lolling tonge (often said to be a phallic symbol) seems to continue into the lingam on the woman's chest; possibly indicating cunnilingus. The whole seems to suggest a sexual ritual with several man focusing on one woman; especially the powers of her menstrual yoni.
The sacred lingam of Shiva, clearly identified by the two tridents,
surrounded by four symbols of the yoni.
Above the lingam a moon, not always a female symbol.
In the tantric alchemy of the Tamil Siddhas,
for example, male semen is known as essence of the moon (Tamil "velli").
Amanta-murti la Forme Cosmique.
L'univers est fait de vibrations suggérées
par la musique et les couleurs,
des ondes dynamiques de contours accordés.
Cette image archétype,
comme le groupe compact des galaxies,
donne une idée des processus
de manifestation.
L'organe féminin (yoni) est pris comme symbole de l'énergie
féminine transcendentale (prakriti) : chacun incorpore
l'énergie de la substance primordiale qui est à la base de toute
création. La matrice transcendentale de la prakritri introduit le
processus du devenir, eveillant ainsi les forces cosmiques.
Passant de l'équilibre à la création, ces énergies-forces
évoluent et se transforment jusqu'à dissoudre l'univers une fois
encore dans son fondement originel, non manifesté.
Andhra Pradesh, 19ème siècle. Détail d'une statuette en bois peint.
Interview avec SATPREM par David Montemurri India 1981
As I started - stupidly - the recording of the interview Satprem by the end... I invite you to look (listen) the first part of the elements that have been registered in french.
An exciting and moving interview which, moreover, is quite topical!
Satprem, whose real name Bernard Enginger, born in Paris on October 30, 1923 and died on April 9, 2007, is a french writer.
Student Jesuit college in Amiens, it is returned. He continued his secondary education in a school Parisian bachelor until then integrates a preparatory class at school coloniale.Il then enters a network of resistance of the Bordeaux region. He was arrested by the Gestapo at the age of twenty years and spent a year and a half in the concentration camp at Mathausen. He was then found in Upper Egypt, then India, the Government of Pondicherry. He met Aurobindo Ghose and Mirra Alfassa (Mother).
Their message, "the man is a transition" gives meaning to his life. He resigned settlements and hand in Guyana where he spends a full year in virgin forest, and then in Brazil and Africa.
In 1953, at the age of thirty years, he returned permanently to India to one that sought the secret passage to the next case, Mirra Alfassa "the Mother, whom he became the confidant and the witness for nearly twenty years. It would present one that will remain his companion until his death, Sujata Nahar in 1954.
On March 3, 1957, Mirra Alfassa (Mother) gave him his name, Satprem ( "the one who really loves")
Satprem died on April 9, 2007.
His companion Sujata Nahar died after his May 4, 2007.
(1) om´ namo bhagavate tasmai yata etac cid-atmakam purus?ayadi-bijaya paresayabhidhimahi
(2) yasminn idam´ yatas cedam´ yenedam´ ya idam´ svayam yo 'smat parasmac ca paras tam´ prapadye svayambhuvam
(3) yah? svatmanidam´ nija-mayayarpitam´ kvacid vibhatam´ kva ca tat tirohitam aviddha-dr?k saks?y ubhayam´ tad iks?ate sa atma-mulo 'vatu mam´ parat-parah?
(4) kalena pañcatvam ites?u kr?tsnaso lokes?u pales?u ca sarva-hetus?u tamas tadasid gahanam´ gabhiram´ yas tasya pare 'bhivirajate vibhuh?
(5) na yasya deva r?s?ayah? padam´ vidur jantuh? punah? ko 'rhati gantum iritum yatha nat?asyakr?tibhir vices?t?ato duratyayanukraman?ah? sa mavatu
(6) didr?ks?avo yasya padam´ sumangalam´ vimukta-sanga munayah? susadhavah? caranty aloka-vratam avran?am´ vane bhutatma-bhutah? suhr?dah? sa me gatih?
(7) na vidyate yasya ca janma karma va na nama-rupe gun?a-dos?a eva va tathapi lokapyaya-sambhavaya yah? sva-mayaya tany anukalam r?cchati
(8) tasmai namah? paresaya brahman?e 'nanta-saktaye arupayoru-rupaya nama ascarya-karman?e
(9) nama atma-pradipaya saks?in?e paramatmane namo giram´ viduraya manasas cetasam api
Director & Writer: Maya Deren Stars: John Cage, Maya Deren and Alexander Hammid "In her classic text, Cinematography: the Creative Use of Reality, Deren says, "In my At Land, it has been the technique by which the dynamic of the Odyssey is reversed and the protagonist, instead of undertaking the long voyage of search for adventure, finds instead that the universe itself has usurped the dynamic action which was once the prerogative of human will, and confronts her with a volatile and relentless metamorphosis in which her personal identity is the sole constancy."
Documentaire poétique autour du Temple d'Apollon Épicourios à Bassae. Le temple est perché à 1130 mètres dans les montagnes arcadiennes, en plein Péloponnèse. réalisation de Jean-Daniel Pollet (1936-2004) texte : Alexandre Astruc narrateur : Jean Négroni (1920-2005)
Diving in apnea in the black and luminous world of ZAZ ZETOUN MIND on an extract of a musical topic entitled "Crepuscular Batio" by Zaz Zetoun Mind. Take your breathing. Good trip !
Jiddu Krishnamurti (1895-1986) naquit en Inde et fut pris en charge à l’âge de treize ans par la Société théosophique, qui voyait en lui « l’Instructeur du monde » dont elle avait proclamé la venue. Très vite Krishnamurti apparut comme un penseur de grande envergure, intransigeant et inclassable, dont les causeries et les écrits ne relevaient d’aucune religion spécifique, n’appartenaient ni à l’Orient ni à l’Occident, mais s’adressaient au monde entier. Répudiant avec fermeté cette image messianique, il prononça à grand fracas en 1929 la dissolution de la vaste organisation nantie qui s’était constituée autour de sa personne ; il déclara alors que la vérité était « un pays sans chemin », dont l’accès ne passait par aucune religion, aucune philosophie ni aucune secte établies.
Tout le reste de sa vie, Krishnamurti rejeta obstinément le statut de gourou que certains voulaient lui faire endosser. Il ne cessa d’attirer un large public dans le monde entier, mais sans revendiquer la moindre autorité ni accepter aucun disciple, s’adressant toujours à ses auditeurs de personne à personne. A la base de son enseignement était la conviction que les mutations fondamentales de la société ne peuvent aboutir qu’au prix d’une transformation de la conscience individuelle. L’accent était mis sans relâche sur la nécessité de la connaissance de soi, et sur la compréhension des influences limitatives et séparatrices du conditionnement religieux et nationaliste. Krishnamurti insista toujours sur l’impérative nécessité de cette ouverture, de ce « vaste espace dans le cerveau où est une énergie inimaginable ». C’était là semble-t-il, la source de sa propre créativité...