mardi 1 décembre 2009

The hanged man

Collage de Zaz Zetoun Mind
augmenté d'un texte d'Elisabeth Vaury


De généreuses félines  aux aboiements lubriques
Offrent leur cellulite et leurs nichons blafards
A de quelconques fouines qui se prennent pour des génies


Projection primitive d'un logiciel sans fin
En attendant la fleur féline aux yeux mouillés de chrome
Sous le plumage poisseux des regards clandestins
Rivés sur le cockpit de leurs  vaisseaux fantômes

 Ils se vautrent dans l'algèbre des mélancolies
Traînant leurs métastases de rêve karchérisé
Entre les draps poisseux des siècles d'insomnie
Ça sent la vieille guenille

Dans ce chagrin des glandes qu'on appelle l'amour
Où les noirs funambules du vieux cirque barbare

Moi je me  pisse  dans le froc en decouvrant  leurs tours
Et je me défonce au gaz échappé d'un diesel
À la manufacture métaphysique d'effluves

Je  vais dégainer mon walter ppk de service

De généreuses félines  aux aboiements lubriques
Offrent leur cellulite et  leurs nichons blafards

En robe synthétiques fendues jusqu'aux néons de leur croupe ovipare

Mouvement chorégraphique d'un trip au bord du vide
Devant les caméras saturnales et fétides gueules de pine halloween
Jocrisses et palotins, sulfateuses endocrines
De la pensée commune aux troubles nauséeux

Carnaval souterrain, lampions dans les latrines

Je vois des cavaliers qui te leurs sucrent des tours
Sur l'échiquier barbare au style mahométan

Et puis les  reines en gardent  et  leurs  pions qui débourrent
En cramant la mosquée où  ils fument  en afghan

Projection primitive d'un logiciel sans fin
Vous attendez  la fleur féline aux yeux mouillés de chrome
Sous le plumage poisseux des regards clandestins
Rivés sur le cockpit de vos  vaisseaux  fantômes

Cette vidéo mentale projette sur mes capteurs
L'image populaire, hystérique et banale
D'un égoût surpeuplé de monstres tapageurs
En quête d'une orgie sur l'écran terminal

Sulfateuses endocrines



© Elisabeth Vaury


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