augmenté d'un texte d'Elisabeth Vaury
De généreuses félines aux aboiements lubriques
Offrent leur cellulite et leurs nichons blafards
A de quelconques fouines qui se prennent pour des génies
Projection primitive d'un logiciel sans fin
En attendant la fleur féline aux yeux mouillés de chrome
Sous le plumage poisseux des regards clandestins
Rivés sur le cockpit de leurs vaisseaux fantômes
Ils se vautrent dans l'algèbre des mélancolies
Traînant leurs métastases de rêve karchérisé
Entre les draps poisseux des siècles d'insomnie
Ça sent la vieille guenille
Dans ce chagrin des glandes qu'on appelle l'amour
Où les noirs funambules du vieux cirque barbare
Moi je me pisse dans le froc en decouvrant leurs tours
Et je me défonce au gaz échappé d'un diesel
À la manufacture métaphysique d'effluves
Je vais dégainer mon walter ppk de service
De généreuses félines aux aboiements lubriques
Offrent leur cellulite et leurs nichons blafards
En robe synthétiques fendues jusqu'aux néons de leur croupe ovipare
Mouvement chorégraphique d'un trip au bord du vide
Devant les caméras saturnales et fétides gueules de pine halloween
Jocrisses et palotins, sulfateuses endocrines
De la pensée commune aux troubles nauséeux
Carnaval souterrain, lampions dans les latrines
Je vois des cavaliers qui te leurs sucrent des tours
Sur l'échiquier barbare au style mahométan
Et puis les reines en gardent et leurs pions qui débourrent
En cramant la mosquée où ils fument en afghan
Projection primitive d'un logiciel sans fin
Vous attendez la fleur féline aux yeux mouillés de chrome
Sous le plumage poisseux des regards clandestins
Rivés sur le cockpit de vos vaisseaux fantômes
Cette vidéo mentale projette sur mes capteurs
L'image populaire, hystérique et banale
D'un égoût surpeuplé de monstres tapageurs
En quête d'une orgie sur l'écran terminal
Sulfateuses endocrines
© Elisabeth Vaury
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