jeudi 30 septembre 2010

"Du jour où tu regardes avec des yeux vrais

il n’est pas une seule chose au monde qui ne soit pleine de sens et n’apporte son message, pas une. C’est comme si tout se liguait pour nous obliger à comprendre ».
    « Le Destin n’est pas fait pour nous écraser ni pour nous punir,
...il est fait pour nous contraindre à grandir... "


    "Le Mensonge est une invention de nos yeux, le Mal est une invention de nos yeux ; la douleur, la seule douleur, en vérité, est de ne pas voir du bon côté, car, si, une seule seconde, nous pouvions voir ce qu’est le monde vraiment sans tous nos faux regards de bien, de mal, de oui, de non, nous serions guéris à jamais, et le monde, sans changer une seconde de ce qu’il est en cette minute cruelle et obscure, serait complètement autre. C’est un voile de Mensonge sur une Réalité inimaginablement belle."

    (Par le corps de la terre)

Satprem

http://www.imagesetmots.fr/pages/litterature/citations.htm

Forêt de Bouconne le 29 septembre 2010
Ce document est une radioscopie enregistrée avec Jacques Chancel à l'occasion de la parution de la trilogie sur Mère édité en 1977: Mère, L'espèce nouvelle, La mutation de la mort. 

dimanche 26 septembre 2010

Luciana Gómez // Zaz Zetoun Mind -Viaje de la Luz al Azul

Una pelicula de Luciana Gómez
sobre una musica
de Zaz Zetoun Mind.
(septiembre 2010 de la primavera porteña
al otoño occitan)



 

mercredi 22 septembre 2010

Dora Maar

http://fr.wikipedia.org/wiki/Dora_Maar
Dora Maar by Man Ray

Dora Maar
Fotografía de Assia por Dora Maar

Dora Maar, étude de nu - Femme assise de dos, vers 1930

Dora Maar (November 22, 1907 -- July 16, 1997) was a French photographer, poet and painter of Croatian descent, best known for being a lover and muse of Pablo Picasso.






jeudi 16 septembre 2010

lundi 13 septembre 2010

Zaz Zetoun Mind - Crepuscular Bacio, augmenté d'un texte de Thierry Texedre





"Crepuscular Bacio" par Thierry Texedre

Cette vérité qui dérange, tente de remplir une dernière fois son organe en parole. En fin en entrave de cet être suprême, en face duquel rien ne tient : la répétition d'une mort certaine et crépusculaire. Tentative d'effraction verbale avant son souffle en coupe, en gonflement, en apnée. Tentation de respirer en terme de vie, pas de cessation en engourdissement respiratoire. Le temps défile isomorphe. Le corps tremble en état de sauts d'images vasculaires, sang montré comme celui d'une antériorité. La réalité fracassée du corps en appui sur le sol, terre brune puis noire. L'otage est libre en ces temps de disgrâce vertébrale, la mort sursaut hante l'homme éternel dans son être. L'inquiétante étrangeté du silence qui fait face au corps soulevé, déshabillé de son âme, en son sein, de l'immobilité morbide d'une présence sans voix. Écho en face, autour, de fractures vocales, illusions peut-être d'autre vie en voix habitées celles-là...


samedi 11 septembre 2010

samedi 4 septembre 2010

Comte de Lautréamont "Les chants de Maldoror (extrait)

Là, dans un bosquet entouré de fleurs, dort l'hermaphrodite, profondément assoupi sur le gazon, mouillé de ses pleurs. Les oiseaux, éveillés, contemplent avec ravissement cette figure mélancolique, à travers les branches des arbres, et le rossignol ne veut pas faire entendre ses cavatines de cristal. Le bois est devenu auguste comme une tombe, par la présence nocturne de l'hermaphrodite infortuné. O voyageur égaré, par ton esprit d'aventure qui t'a fait quitter ton père et ta mère, dès l'âge le plus tendre : par les souffrances que la soif t'a causées, dans le désert : par ta patrie que tu cherches peut-être, après avoir longtemps erré, proscrit, dans des contrées étrangères ; par ton coursier, ton fidèle ami, qui a supporté, avec toi, l'exil et l'intempérie des climats que te faisait parcourir ton humeur vagabonde ; par la dignité que donnent à l'homme les voyages sur les terres lointaines et les mers inexplorées, au milieu des glaçons polaires, ou sous l'influence d'un soleil torride, ne touche pas avec ta main, comme avec un frémissement de la brise, ces boucles de cheveux, répandues sur le sol, et qui se mêlent à l'herbe verte. Ecarte-toi de plusieurs pas, et tu agiras mieux ainsi. Cette chevelure est sacrée ; c'est l'hermaphrodite lui-même qui l'a voulu. Il ne veut pas que des lèvres humaines embrassent religieusement ses cheveux, parfumés par le souffle de la montagne, pas plus que son front, qui resplendit, en cet instant, comme les étoiles du firmament. Mais, il vaut mieux croire que c'est une étoile elle-même qui est descendue de son orbite, en traversant l'espace, sur ce front majestueux, qu'elle entoure avec sa clarté de diamant, comme d'une auréole. La nuit, écartant du doigt sa tristesse, se revêt de tous ses charmes pour fêter le sommeil de cette incarnation de la pudeur, de cette image parfaite de l'innocence des anges : le bruissement des insectes est moins perceptible. Les branches penchent sur lui leur élévation touffue, afin de le préserver de la rosée, et la brise, faisant résonner les cordes de sa harpe mélodieuse, envoie ses accords joyeux, à travers le silence universel, vers ces paupières baissées, qui croient assister, immobiles, au concert cadencé des mondes suspendus. Il rêve qu'il est heureux ; que sa nature corporelle a changé : ou que, du moins, il s'est envolé sur un nuage pourpre, vers une autre sphère, habitée par des êtres de même nature que lui. Hélas ! que son illusion se prolonge jusqu'au réveil de l'aurore ! Il rêve que les fleurs dansent autour de lui en rond, comme d'immenses guirlandes folles, et l'imprègnent de leurs parfums suaves, pendant qu'il chante un hymne d'amour, entre les bras d'un être humain d'une beauté magique. Mais, ce n'est qu'une vapeur crépusculaire que ses bras entrelacent ; et, quand il se réveillera, ses bras ne l'entrelaceront plus. 





























































































Comte de Lautréamont "Les chants de Maldoror (extrait)






vendredi 3 septembre 2010

Grete Stern

(1904 - 1999), born in Germany had to flee from the Nazis in 1935 and went to live in Argentina. She was educated in the School of Applied Arts in Stuttgart as a graphic designer and photographer, something quite unusual for a woman in those days. Among many professional activities, in 1948 she was invited to work in a woman's' magazine called "Idilio". There she would illustrate with photo montages the section called "Psychoanalysis will help you". Her work consisted of representing the dreams that the readers would submit. Grete Stern worked nearly three years on this project and produced nearly 150 pieces. In Argentina this work is considered the most important of it's kind produced there.
Music by Fripp/Summers, 'The Truth Of Skies'.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Grete_Stern