"Crepuscular Bacio" par Thierry Texedre
Cette vérité qui dérange, tente de remplir une dernière fois son organe en parole. En fin en entrave de cet être suprême, en face duquel rien ne tient : la répétition d'une mort certaine et crépusculaire. Tentative d'effraction verbale avant son souffle en coupe, en gonflement, en apnée. Tentation de respirer en terme de vie, pas de cessation en engourdissement respiratoire. Le temps défile isomorphe. Le corps tremble en état de sauts d'images vasculaires, sang montré comme celui d'une antériorité. La réalité fracassée du corps en appui sur le sol, terre brune puis noire. L'otage est libre en ces temps de disgrâce vertébrale, la mort sursaut hante l'homme éternel dans son être. L'inquiétante étrangeté du silence qui fait face au corps soulevé, déshabillé de son âme, en son sein, de l'immobilité morbide d'une présence sans voix. Écho en face, autour, de fractures vocales, illusions peut-être d'autre vie en voix habitées celles-là...
Et bien vous y êtes arrivé
RépondreSupprimera photographier le brouillard du crépuscule
ou l'ombre des amours gadgets
qui jouent ORPHEUS BELLS
au péage des sentiments déjà minés
ou les vampires sortent
de leurs cercueils pour crusifier
le poète de Tanger
Et même mieux
il y a les vautours qui tournent aussi
a l'Est d'Eden juste là derrière les cables-électriques
Ils bloquent leurs lendemains en esperant que les mouches s'apprêtent
ça c'est le son qui le dit
a mon oreille j'entends
Bonne fin de journée Michel
je vous embrasse
Vous entendez magnifiquement bien Elisabeth,
RépondreSupprimerbonne soirée à vous aussi,
je vous embrasse...