à un rite obscur qu'il célèbre de temps à autre...Le soir, il faudrait me maquiller avec un loup de velours et m'embaumer de parfum ensorcelant pour y assister." (Yukio Mishima)
Navel and A-Bomb (Heso to genbaku) short film directed by Eikoh Hosoe and Tatsumi Hijikata.
In Hosoe Eikoh's film Navel and A-Bomb, featuring Hijikata Tatsumi and his choreography, the (Japanese) body is connected to the bombing of Hiroshima and Nagasaki and the utter destruction of Japan. Navel and A-Bomb (1960) figures the 'birth' of a new Japanese identity in the wake of the atomic catastrophe, the subsequent defeat and occupation of Japan.
Hosoe met Hijikata the year prior to Navel and A-Bomb. In 1959 Hijikata choreographed and performed Kinjiki (Forbidden Colors), based on the homosexual imagery found in Yukio Mishima's novel of the same name published in 1951.
"Sur la scène, tous les danseurs se contractent comme des fœtus. L'archétype de la Danse des ténèbres serait la méditation dans la matrice (...) Cette chorégraphie suggère l'attitude primaire de l'homme, dans laquelle il refuse de se soumettre à l'ordre des choses et de la vie, sans le savoir." (Yakata Hannya, romancier,1810). Cette danse cet aussi "le temps qui refuse du temps" (Shûzo Takiguchi).
« Le Butoh est un corps mort, debout dans le désespoir…» (Hijikata)
Hijikata Tatsumi in Nikutai no hanran (Rebellion of the Body, 1968) Photo by Torii Ryozen - |
« le son des vers à soie qui grignotent inlassablement les feuilles du mûrier font jyari-jyari-jyari ; le grincement des dents giri-giri-giri ; et 12 pendant que les vers à soie continuent leur mastication, le son est synchronisé avec celui de l’homme qui dort en grinçant des dents… tout est lié et si cela était toujours liés dans la vie, comme dans ce cas, on n’aurait peut-être pas besoin d’entraînement de danse. » (Tatsumi Hijikata)
Keiya Ouchida, Hosotan, film de 1972. Chorégraphie de Tatsumi Hijikata. |
Summer Storm - Tatsumi Hijikata (1973) |
« II y a un jeu de papier qu'on appelle denguri . Si l'on peut décrire
le corps, par exemple, comme ces fleurs qu'enveloppent les pétales que l'on
développe dans ce jeu, ou comme quelque chose qui est enveloppé mais qui
est aussi ce qui enveloppe, c'est que la maladie a déjà fait son nid à l'intérieur.
Ainsi ces pétales de fleurs, on peut les voir comme une peau transitoire et
leur mouvement tiendra alors sa qualité moins de son impact visuel, que
d'une sensation épidermique. Il ne s'agit pas de se mouvoir de soi-même,
mais plutôt d'exister comme du vivant qui relèverait de cet état. Car c'est
seulement dans la continuité de ce retournement, par lequel les viscères se font
peau et la peau viscères, que la reviviscence des souvenirs pourra préserver
avec la plus grande clarté leurs figures originelles. Cet état, je le nomme corps
malade. »(Tatsumi Hijikata) - [Traduction de Patrick de Vos.]
Dreams of the dead, the sleep, the war - Tatsumi Hijikata
(from Summer Storm collection)Dreams of the dead, the sleep, the war |
Summer Storm - Tatsumi Hijikata (1973) : iCI
« Pour ces âmes dépossédées, l'espace semble être une force qui dévore.
L'espace les poursuit, les encercle, les digère en une gigantesque phagocyt
ose (consomption de bactéries). Il finit par les remplacer. Ensuite le corps
se sépare lui-même de la pensée, l'individuel fait crisser la limite de sa peau
et occupe l'autre côté de ses sens. Il essaie de se regarder de n'importe quel
point de l'espace. Il se sent devenir lui-même l'espace, un espace obscur où
les choses ne peuvent être mises. Il est semblable, pas semblable à quelque
chose, mais tout simplement semblable. Et il invente des espaces, il est « la
possession convulsive ».
(Roger Caillois, « Mimétisme et psychasténie légendaire », dans Le Mythe et l'Homme,
Paris, 1938, p. 101-143.)
Hijikata Tatsumi to Nihonjin - Nikutai no hanran |
Hijikata Tatsumi to Nihonjin - Nikutai no hanran |
Hijikata Tatsumi to Nihonjin - Nikutai no hanran |
Hōsōtan |
Tatsumi Hijikata |
Hijikata Tatsumi |
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