Roger Gilbert-Lecomte par René Maublanc 1924 |
Vision par
l'épiphyse. Nous vivons
des
années très sombres, de plus plus, vitesse accrue de jour en jour.
L'univers est dans la nuit. Depuis des ères, des phases
astronomiques de millions d'années, quand la fulguration de l'esprit
a- t-elle déchiré une fraction de seconde durant la nuit du chaos ?
La tâche est lourde pour les sages qui soutiennent le monde en le
pensant, porteurs de mille tonnerres.
Y a-t'il un secret perdu dans Atlantis ?
L'étranger visite le corps, le désert du diaphragme éclairé au
soleil alternatif bleu et rouge du cœur, les solitaires et les rails
des muscles...
Dieu, matière imparticulée, consistance de l'ébonite.
Des collecteurs veineux où les larves blanches s'entredévorent avec
les monstres rouges.
Partout où une horizontalité s'étend et admet la perpendiculaire
de l'esprit, l'être subit la crucifixion.
Sur la courbure de l'océan, à ligne de flottaison du regard où
l'honneur de fienter ne revient qu'à l'oiseau des tempêtes qui dort
sans pattes et se suicide aux cimes coupantes de l'air, loin des
mouettes et cormorans.
Dans le désert où la statue de Memnon chante aux rayons de
l'aurore, crânes arrosés par la chiourme, cactus, sphynx.
Au pays du grand Renne-Fantôme.
Les phosphènes : action sur eux de la volonté, la conception
des images, amnésie perpétuelle.
Je voudrais connaître l'espace sans dimension qui sépare le point
voyant de mon œil de l'écran de la paupière.
Un rêve ne dure jamais plus que quelques secondes.
Les ondes vibratoires du soleil.
Le livre dont les feuilles se déplient l'arithmétique de l'unité.
Retrouver les souvenirs d'enfance : le petit singe qui frappe
aux vitres ruisselantes de pluie, petits marquis et marquises dans la
cendre du foyer qui s'éteint, les bébés momies et la caravelle sul
la plage d'Afrique.
L'impuissance des rêves.
La rue du Donjon avec et sans donjon.
Le numéro du régiment au col changeant.
Le palais pourpre et solaire du cœur, les harpes hydroliques, l'eau
sèche, les monstres rouges, les souterrains.
L'arbre dans l'homme : les mains des feuilles.
Le squelette et ses instructions.
La morphologie : les types analogues à travers races, temps,
espace : homme-oiseau, lion, taureau.
L'espalier des arbres fruitiers, des veines, des artères et des
nerfs – le support du treillis des chairs – fil et trame.
La cage du thorax où bat rythmiquement des ailes l'aigle rouge des
poumons.
(
Extrait de « L'horrible révélation, la seule... » Fata
Morgana 1973 )
Longtemps j'ai cherché les mots des ombres
RépondreSupprimerBaudelaire est mon mentor ! Permettez je le sombre.
La poésie est femme et je lui rendrai ses lettres de noblesse.
Oserais-je la bonifier ? Faut-il qu'une femme n'ait pas ce droit de le faire ?
Qu'en dit ce lamentable siècle aux mots si navrants ?
Où même plus une rime n'a de sens ceci en devient insultant
La poésie nous avait ouvert toutes ses portes pour nous avertir
Pour nous contraindre, nous soumettre de la laisser vivre
Tuer la poésie ! Mais c'est comme tuer l'amour. Qui a ce droit ?
Maudits soient ceux qui ont tout détruit tout laisser choir
Et voici ce que vous dit la poésie misérables proxénètes de l'Art
Et d'ailleurs par ailleurs de la vie aussi Goujats ou Rapaces
Laissez-moi aller comme un bateau ivre plus rien de vous je ne veux entendre
plus rien à vous je veux donner et pour longtemps Messieurs Dames : Condoléances !
La peur vous clouera tous marionnettes de cire mais vous ne m'emporterez pas dans vos folies
j'étais venue ici avec ma force au bout de ma plume comme pour dire
Attention monde demain dernière étape si nous ne prenons pas garde
Vous ne voulez rien comprendre allez au diable !
Et je vous souhaite beaucoup de bonheur dans ce monde irréel
Pendant qu'un vrai monde part à la dérive sous vos blasphèmes
La poésie et moi nous vous disons Adieu
_______
Je vous embrasse Michel merci de me laisser déposer ceci ici pour la translate des Dingues et des Paumés Du web
Toujours avec plaisir Élisabeth
RépondreSupprimerPerte rouge sous le toucher des lépreux
RépondreSupprimerVibration néfaste, accouplement baveux .
Au limite de la dernière avenue je m' hasardeuse
Je suis la petite fille aux allumettes, je me citrouille
Parfois un peu trop lorsqu' arrive la nuit je ratatouille
Pour me faire éventrer par la fripouille hey ça mouille
Frissons dans mon jardin secret potironne Je Maldoror
sa carotte , écarlate elle devient quand je la glandivore
et s'en doute que si je la médiator de l'aube à l'aurore
Deviendra inox ! Ho conquistador fais chauffer mes nuits
qui me feront oublier toutes mes visions Néolithiques
je suis la petite aux allumettes je ne veux pas mourir
Avec les Arlequins qui s'embaument sous le feu meurtrier
de leur transparence authentifiée chez leur banquier
trop de bruits vides chez ces hypertrophiés inhospitaliés
je suis la petite fille aux allumettes
qui pour me réchauffer les veines
fume le calumet de la paix
Et c'est assez les yeux fermés
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uffffff j'y suis arrivée
A poster
Dedans la caverne y avait comme qui dirait la petite étoffe de laine.
RépondreSupprimerça caillait ce jour là, c'était la fin de l'été je sais pas vous , mais moi j'aime
Parfum oranger couleurs chatouillantes douceur sous les lanternes
Voir arriver l'automne ô ! Brume légère le matin fraicheur sous bois intime
Oublier talons aiguilles chausser les bottes de sept lieux pour mieux courir
Monter aux arbres comme gamine je le faisais cueillir deux ou trois cerises
Je conquis la plénitude du plaisir. Voici venir la brise: Dis-je, de branche en branche
Autant en emporte le vent un autre siècle est né aux gros tapages fatiguants
Où les endroits font semblant d'être heureux parmi les voix terribles des sentiments
Ecoutez notre sang qui pleure dans le lac de nos souvenirs où les arbres chantaient
Aujourd'hui craintifs et muets entendez-vous ce silence épais couvrant la gaîté
Les migrateurs ont fui avec le bruit d'un vol d'oiseaux en un éclair médiocrisé
Trop anciennes blessures plus de moisson dans la vallée nos assauts furieux
Ont mangé tous les demains là-bas, plus loin coulent ceux qu'oublient de faire un vœux
De voir le jour se lever par tant de haine qui abattent nos paupières blêmies des rites odieux
Jalousie , mépris j'en passe et des pires de ce que sont nos âmes tandis que le ciel éclate
Se perdant dans les ombres du soir. La terre alerte bien souvent mais ne voit que le brouillard
Si je survis dit-elle : je fais un vœu discret ,déposer sur les têtes de l'homo sapiens le bonnet d'Ane
Petite fille aux allumettes doit peut-être s'effacer ! voici blanche neige arriver
L'ogre joue la barbarie mais les sept nains la couvrent de bougainvillier sous le marais
Et si je vous parle de cendrillon vous n'allez plus rien comprendre alors je me tais
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Oufff plus le petit carré blanc pour poster
center des blogs ont compris que j'ai plus que 18 ans :)))))
c'est avec joie que je partage une lecture de ce texte! merci pour ce blog .
RépondreSupprimerhttps://soundcloud.com/ak-natatomburisigui/lhorrible-revelation-la-seule_roger-gilbert-lecomte_lecture
merci à vous !
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