La nuit - de blanches images de faux vieillards. Monte à l'assaut des ombres un peuplement de sorciers ! Frissonnante, je me toise dans le miroir hanté. J'assombris mes contours, me love - poulpe lunaire - autour de cette sombre parure cristallisant ma vulve. Enfin je métamorphose la palpitation douloureuse d'une échancrure du destin. Dès lors enchâssée par le désir des hommes dans une gangue spermatozoïdique, je brûle mon spasme (immobile) dans l'anéantissement sacrilège des mille possessions humiliant mes chairs.
(Méandres du chiffre cinq, partie SOURCE, 1980)
Tu croises des regards alourdis par l'oubli
RépondreSupprimerdes ombres affolées sous la terreur
des brûlures qui t'écorchent la peau
tu fuis les cauchemars souterrains de l'enfance
De crise en delirium, de fièvre en mélodrame
Franchissant la frontière aux fresques nécrophiles
ce vieux monstre à l'écaille ?
c'est le regard alourdis par l'oubli