mercredi 18 janvier 2012

JOYCE MANSOUR – UN POEME INEDIT


à G.M.

Miroir à la dérive
Voltigeante crinière dans l'œil de la tempête
Agonie d'un amour défunt
Vert le visage ensablé
Blanches les méduses
Dans le tohu-bohu tétanique des draps
Des poissons gloutons célèbrent
L'équinoxe d'automne
Les yeux du mort percent
Mensonges simagrées paupières
Vitraux en éventail
Feuillage de Chine
Rouge la salive de celui qui meurt empalé
Sur l'épieu de la haine
Bleue la monture de l'homosexualité féminine
Rêve d'argile et de pieds bandés
Ecroulez vasques coulez fontaines
Le suicide est la réponse de l'oiseau
A la cage
Corne de brume dans le thorax
De la Mère

Joyce Mansour sous un masque de coquillages photo de Marion-Valentine

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