Sur la pente fatale, le voyageur
profite
De la faveur du jour, verglas et sans
cailloux,
Et les yeux bleus d'amour, découvre sa
saison
Qui porte à tous les doigts de grands
astres en bague.
Sur la plage la mer a laissé ses
oreilles
Et le sable creusé la place d'un beau
crime,
Le supplice est plus dur aux bourreaux
qu'aux victimes,
Les couteaux sont des signes et les
balles des larmes.
(
Extrait de Paul Eluard "Voir" Editions "Trois
Collines" 1948 )
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