samedi 29 mai 2010

Rainer Maria Rilke - Inquiétude

au fond de la forêt fanée est un appel d’oiseau,
qui sans raison resplendit dans cette forêt fanée.
Et pourtant cet appel rond d’oiseau
se repose dans l’instant qui le créa,
large comme un ciel sur la forêt fanée.
Docilement tout vient prendre place dans ce cri :
le paysage tout entier semble y contenir sans bruit,
le grand vent semble s’y lover,
et la minute, qui veut s’en aller,
est blême et muette, comme si elle savait les choses,
qui nous obligeraient à mourir,
montant de lui.

Rainer Maria Rilke, 21.10.1900, Berlin-Schmargendorf
( “Livre d’images”  deuxième partie )






1 commentaire:

  1. et revoici obélisque,euh merlin euh enfin bref on s'en tape de tous ces druides
    _______________________________________________
    »… Decor que d'un souffle emporte le vent
    bon grès malgré aux rythmes des marées

    de port en port juste ce far échoué

    pour éclairer les saisons consumées

    des biens aimers dans la cime effondré

    se laissant emporter par le courant

    d'un gouvernail dans l'eau agonisante

    Une lune épuisée par tous ses révèbères agrèssants

    la flamme du désir

    affable et diponible

    mais qui de jour en jour s'espire

    C'est si facile d'avoir envie de neige

    même en été pour un nouvel aperge

    mais oui cher Ame mais faut il encore qu'elle joue le même thème !



    Nos regards préludent

    tournent de la pudeur

    Quand par manque de sentiment

    On se méfie du bonheur

    il est trop tard pour trouver la porte qui monte en bas

    les parapluies de la vie n'ont plus de force pour ouvrir leurs bras

    il n'y a plus qu' a se tapir comme des chats

    pour commencer a faire ce monde droit

    dit le terre a haute voix ....

    pour nous il est tard

    tout le monde dit je t'aime mais en réalité y a plus rien a voir



    l'accord ne fait plus corps avec le décor

    la vague déferlante

    a tout emportée dans un élan ...

    Nous sommes aussi coinçés que des roll-mops dans une boite a sardines
    Comme des tags sur les murs lumineux qui couvrent nos rumeurs



    qui jamais ne rient ni ne pleurent en coeurs

    Des mendiants sans voix au bout de nos peurs

    Comme des anges perdus prédateurs

    des idiots qui savent en choeurs

    dans le chao le plus réducteur

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