qui sans raison resplendit dans cette forêt fanée.
Et pourtant cet appel rond d’oiseau
se repose dans l’instant qui le créa,
large comme un ciel sur la forêt fanée.
Docilement tout vient prendre place dans ce cri :
le paysage tout entier semble y contenir sans bruit,
le grand vent semble s’y lover,
et la minute, qui veut s’en aller,
est blême et muette, comme si elle savait les choses,
qui nous obligeraient à mourir,
montant de lui.
Rainer Maria Rilke, 21.10.1900, Berlin-Schmargendorf
( “Livre d’images” deuxième partie )
et revoici obélisque,euh merlin euh enfin bref on s'en tape de tous ces druides
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»… Decor que d'un souffle emporte le vent
bon grès malgré aux rythmes des marées
de port en port juste ce far échoué
pour éclairer les saisons consumées
des biens aimers dans la cime effondré
se laissant emporter par le courant
d'un gouvernail dans l'eau agonisante
Une lune épuisée par tous ses révèbères agrèssants
la flamme du désir
affable et diponible
mais qui de jour en jour s'espire
C'est si facile d'avoir envie de neige
même en été pour un nouvel aperge
mais oui cher Ame mais faut il encore qu'elle joue le même thème !
Nos regards préludent
tournent de la pudeur
Quand par manque de sentiment
On se méfie du bonheur
il est trop tard pour trouver la porte qui monte en bas
les parapluies de la vie n'ont plus de force pour ouvrir leurs bras
il n'y a plus qu' a se tapir comme des chats
pour commencer a faire ce monde droit
dit le terre a haute voix ....
pour nous il est tard
tout le monde dit je t'aime mais en réalité y a plus rien a voir
l'accord ne fait plus corps avec le décor
la vague déferlante
a tout emportée dans un élan ...
Nous sommes aussi coinçés que des roll-mops dans une boite a sardines
Comme des tags sur les murs lumineux qui couvrent nos rumeurs
qui jamais ne rient ni ne pleurent en coeurs
Des mendiants sans voix au bout de nos peurs
Comme des anges perdus prédateurs
des idiots qui savent en choeurs
dans le chao le plus réducteur