A Adrien Dax
Il y a deux immenses fenêtres
Béantes d'avoir connu
La féroce haleine d'une colère d'hiver
Quoiqu'un grigri en habits de pangolin
Empêchaient les laborieux dérapages des dagues
Sur la large bouche de verre où une moraine
De cristal se prosterne devant des images comme
des bocaux.
A l'usure d'un certain jour, quand les chaussettes
Laissent à la vue l'ongle d'un orteil, comme si
Nul marteau ne fonctionnait bien sans
Faucilles, ensuite un petit verre transparent
Tenta de se suicider d'un plongeon
Non au travers de la fenêtre drapée
De rideaux mais par un saut au
Bord d'un plancher inachevé, la tentative
Échoua bien sur, ne causant que
D'éternelles rides au visage
Du danger et blâmant
Les camions fauteurs de secousses
Les putes du quartier sismographiaient
Le prix des passes sauf en bas de la colline
A Montmartre où ne grincent ni ne gémissent
Plus les moulins seulement grincent
Le swing mécanique des putains « jive »
Et le perfide gémissement du jour
Un dollar suranné mais celles qui exhibent
Ce qui est trop bon pour rester caché
Possèdent un yen pour le Yen oriental
Ah ah c'est facile de sembler aussi
Simples et scrupuleuses que ces
« Crèmes à vendre » contre de l'argent
Japonais ou Allemand si peu
Nombreux que j'ai déjà cité plus
Haut – et je me demande si
Montmartre reçut des japonais
Habillés en militaires pendant
Les années de l'occupation allemande
Si Montmartre écarta ses grandes
Cuisses de pains à tous ceux qui avaient
L'appétit aussi fort que l'envie de baiser ?
Bientôt le sommeil va tout recouvrir, oui
Qui c'est qui à la maison
42 roues fontaines
Qui font un grand tour du monde
Où les globe-trotters pointent avec
Leurs cartes fumantes et fumerollantes
Les laissent tomber dans le pucelage
En chaleur de son plafond débouclé
Comme si c'est aussi une mère
Plus qu'une verrue invisible
Qui sue la beauté plus qu'un
Pubis public à la Place Blanche
Pendant que la saison s'exorcise d'une
Optique symétrique de farine d'avoine comme
Les goémons eux-mêmes se brûlent
Aussi ignorants que les Sherloquets (hommes
Et femmes) des iotas de tracteurs fermiers
D'où suinte le foutre après le rêve
Plus foudroyant que les cabines téléphoniques
De la gnôle vomissent des appels longue distance
A/ donc Black and His Seven
Sharp Darts qui collent
De bas en haut des banques du sang
Des vampires accentués des chevilles
Coagulées partagées et encore partagées
Les saintes eaux qu'on pisse par bock
Des buffles titubent jusqu'à la porte
Cousue et recousue en tripaille de bouc
Eux-mêmes sauvages comme de l'andouillette
Seconde portion de biscuits invisibles
Qui arranges des mariages contre du pognon
Bateaux rôdent au désert contre
Des boucles d'oreilles mises en ordinateur
Qui piquent du sable cuit dans une
Salade cuite dans un four d'argile
Mais qui à part l'aluminium se gonfle
Vers le rhinocéros oryctérope
Sur tapir sur pangolin sur okapi
Sur échidné sur ornithorynque bons
Termes pour un seau en sève de baobab ?
« Lisez ma semence giclée lentement »
Nous déchiffrâmes à la caverne
Dans laquelle notre case qui couva
Des gratte-ciels dans les hauts Montmartre
De demain en Afrique
Les murs sont tapissés de livres
Ce sont des murs ouverts
D'où coule la connaissance
( Traduit de l'américain par P. Wood et G. Girard )
voyage en solitaire en fumant les dernières fleurs du mal .
RépondreSupprimerQue faites vous pauvre enfant éloigné loin du paradis
Attention Attention la gardienne joue garden-party
Sur les pelouses du château de Frogmore House
Mets ton masque à oxygène louloute ça va cramer du vieux bouc
Pour les vierges de fer dans le sarcophage aux longues pointes métalliques
Prends garde lady assures tes arrières armes toi de ton bouclier au lit
Même si le prince de Bagdad te promet la lune et les joyaux de la couronne
Le père Noël est mort princesse tes cheveux d'or ni peuvent rien madonne
Fais pas le grand écart même si Jésus te le demande à genoux avant le purgatoire
Et que vont dire les saints? populations étrangères ces drôles de druides au pouvoir
Maléfiques vers tous les chemins qui mènent chez rabbis Jacob en robe apocalyptique
Dernière étape avant le testament des portes de l'enfer telle la liturgie de la messe tridentine
Révision du missel pécheresse ! Dégage ce voile qui aveugle tes yeux
Commissionnes les érudies pour le rite des masturberies belliqueuses
La reine mère ne te donnera pas son soutien sache le, elle à singé un pacte
avec le ora-outang qui aujourd'hui lui lèche son dernier caramel Abdallah
Sacrifice de momies d'un temps où toutes les voies transitées vers les soirées Halloween
Les casques en ces époques là claquaient leurs bottes sur les zones erogènes des affaiblis
Tandis que la grande Gaulle évita les snipers et les tirs d'obus les mains pleines de conspirations
En voulant fredonner avec Shakespeare dans le Shaker à cocktail Molotov ou l'évangile donna sa bénéfiction
C'est juste une visite au musée grévin poupées de cires
Ou vous vous échangez en cœur vos mélancolies dans les près aux colchiques
Violacées dans les brumes de vos pensées qui jamais ni ne rit ni ne pleurent
Exigent l'immortalité au large des osmoses ou se perdent tous les accumulateurs
De non sens vers un monde qui tourne au ralenti en faisant chanter des cantiques
A Tex avery dernier Droppy qui joue casse noisette pour le petit chaperon rouge ô en mélodie elle dit ?
J'en ai connu des chauds qui rêvaient d'une douceur aux toilettes
pendant que j'étais la vagabonde vendue aux enchères , c'était hier
Ma carlingue était pas trop mal pour une môme blondasse
Ils ont fini par me planter leurs pieux et vidanger leur carambar
Dernier paradis pour les droles de zombis des temps perdus
De l' acné sanguinolente qui semblait émerger plein la figure
La nuit s'achèvait mon rêve devint amer , j'ai accéléré la cadence
entre deux bombardements j'y ai perdu ma pathétique innocence
Mes sentiments dans le mégaphone hurlaient à la mort
Mon cri distordu ameuta les vieux chiens en tchadors
Ecarlates cherchant un préambule pour finir la bataille navale
Je m'en battais l'œil de leur juteuse! Je suis pas la fille au camellia
Je m'en suis retournée à la niche finir toute seule ma mélo à deux balles
Aujoud'hui je voyage en solitaire en fumant les dernières fleurs du mal
J'ai promené tous mes souvenirs dans ce manoir
RépondreSupprimerJ'y ai laissé ma mémoire et puis aussi ce cheval de bois
Celui de mon enfance aux belles histoires parfois
Et malgré moi j'y ai grandi ,impatiente .Le temps
m' emportait sur ce qui allait devenir ma légende
Et puis d'année en année j'y fis silence
Dans ces longs couloirs aux secrets nécessaires
Pour me faire avancer dans ce brouillard austère
Mon esprit lui rit au nez tant de fois à travers
L'oubli ou je pense il me fallait continuer mon chemin
Ne plus regarder mon enfance mais l'ivresse d'un demain
Où tout devenait incertain Aujourd'hui Je m'en souviens
Il y avait des ombres sur toutes les marches. C'était fatal !
J'ai fini par y blesser sur chacune d'entre elle, mon Ame
Quels curieux sacrifices il me fallait faire en cette époque là
Il y avait de ces choses qui n'avaient pas de nom ,enfin je pense
Il me fallait tout découvrir au coeur de mon imaginaire et comprendre
Et puis apprendre cet hôte aux abois que l'on appelle le temps
Celui du tout à chacun celui qui n'appartient à personne d'histoires
Faites d'illusions .Je me souviens d'eux bien loin de ma mémoire
Sur cette toile où me reviens de folles images sur chacun de mes âges
J'avais belle allure lorsque j'étais , mais aujourd'hui quand n'est-il ?
J'ai fini par tous ranger dans un tiroir tous mes souvenirs et aussi
M'endormir dans un profond rêve le plus beau s'en doute celui du paradis
j'écoute le silence de mes souvenirs
RépondreSupprimerdans les jardins des pierres nostalgiques
pendant que la danse de la mort obscurcie
le ciel comme un vieil oiseau
qui se prit dans de mes équimoses
dans la froideur de mon osmose
où je prie ailleurs sur le vert-de-gris
de mon Âme sous les regards pathétiques
des dieux sans mémoire et sans vie
quand je regarde à l'intérieur de moi
je ne vois plus qu'une feuille jaunâtre
mais mon regard joue le sauvage
des ruines avant l'orage acide
qui creuse toutes mes cicatrices
derrière tant et tant d'années blanchies
sur le marbre de l'église éternel rêve
d'un ailleurs et d'ailleurs j'y fais une trêve
avant la foudre aux étranges tristesses
d'une pierre tombale qu'on appelle
mon ultime refuge confidentiel
Sur l'histoire de mes plaies
passe le temps et lasse ces parois
j'aime regarder le ciel sans toit
m'attend dans un élan l'Astre
loin des temples aux macabres prières
où flotte mon sequelete sur le continent terre ?
ô les pierres laissez moi jouer les filles de l'air
je n'ai besoin ni de dôme ni de drôles
de gnomes pour ensevelir mes atomes
et que dire de vos funèbres arômes ?
laissez moi rire je vous prie
je convulsive au bord du vide
sur mon fantôme il était une fois jadis! ?
Où il sera une fois demain ainsi que les autres demains
Si je prie assez fort tous les matins sous mon baldaquin
J'en fais serment ici et d'ailleurs là bas aussi de mon baratin
Où je puise ma force dans vos espiègles flous
Et je passe par là et repasserai par vous
Pour déverrouiller les doutes de vos écrous
Semblerait emporte ce temps vers le lointain .
Attention demain dernière étape concitoyens
Et comment vous le dire à vous les gens bien
Qui mangez les maux en jamais ne riant ni pleurant
Sur toutes ces choses tellement plus importantes
Que nos personnes , que balayera demain le vent
Si nous ne prenons garde à cette magique lumière
Qui teinte nos destins de toutes nos couleurs familières?
Je veux prendre le dernièr taxiway et jouer la geôlière
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ufff ça fonctionne aujourd'hui les commentaires
je monte pas plus haute dans les Articlessinon je plante mon pc
RépondreSupprimer_____________________________
Dors et dors encore fille d'or
Reviens dans quelques aurores
Donne toi aux siècles fleurs sauvages
Fille d'or dors et dors encore dans l' alpage
La nuit passe , le matin prend les voiles
pour quelques siècles colmatages
Dors et dors encore fille d'or
Reviens dans quelques aurores
Poudre aux yeux ne peux plus croire
Comme presque insoutenable
Les siècles sont enchainés ,épuisés
De l'hiver à l'été la pluie ne cesse de tomber
Par toutes ces brumes de regrets
Cherchant l'évasion dans l'amourette
Dors et dors encore fille d'or
Reviens dans quelques aurores
Sur un cheval blanc en grand vainqueur.
Il suffit ces pauvres princes amuseurs
De leurs costumes d'Arlequins ne reste plus le bonnet d' Ane
De clownerie en clownerie ! Lasse
Dors et dors encore fille d'or
Reviens dans quelques aurores
Allez dire géante gueux aux preux
Que naguère je reviendrais sur les lieux
Le courage à oublié de teinter ce siècle de bonté
Et les hommes rouillés dorment dans la ville effondrée
Dors et dors encore fille d'or
Reviens dans quelques aurores
Souvenirs éphémères destières combattants
Poupons de chiffons hommes Tyrans ?
Oui Dame .Voyez Prince des dédains
Sous la froideur de vos déclins, jeux de vilains.
Ni en coup ni en dur je vous la sers
ma soupe , mais à votre sauce la déserte
S'est sans plaisir comme Roi ai pris la charge
Souvent je vous ai donné droit à l'avale
Vous y mourut comme abeille
Et que justice dès lors soit faite
Vous me voulez homme , femme quand celà vous plait
je vous veux femme , femme et celà comme mienne
Quand le printemps pointe son nez
ils iront chanter les hirondelles
De part et d'autre l'herbe devient grise
De je ne sais quoi sans doute la brise
Vent arrière, vent avant dans la mouise elle et lui !
Les siècles ainsi passent par moissons où tombe la pluie
Sur des aveux un matin s'est levé
où ils se sont épuisés. A l'aube tout brûlés
Depuis sur les toits de chaumes
fleurit en bouquet le songe ! Pâle mensonge
Et la neige tombe noire en ruban
sur queen mary et l'étalon gardian
Sous les souvenirs secrets en dernière chance
Je le pense et qu'importe de cette appartenance
Encore ça fonctionne bien là
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Ton œil regarde les paradis virtuels
Guettant ta prochaine cible impersonnelle
Tu aimerais qu'elle ne soit plus aussi terne
Mais ça fini par te plaire à la leurre d'une chandelle
Tu te perds dans le nombre au milieu de cette pénombre,
A cette pensée peu à peu mille voix vers un autre monde
Arrivent d'illusions en désillusions en saveur sans arôme
Mais ta boîte crânienne délire entre deux mails
Te voici le prince des rêves coté victime du système
De cible en cible tu as du mal à trainer ton ombre ! dit-elle
Ta mémoire qui meurt doucement dans cette macabre chaine
Où tes cibles aux dentelles émotionnelles
Ne sont que cœurs éphémères sous les antennes
De cible en cible pâles et termes irréelles
Dis-je à haute voix à travers d'elles , je le sais puisque je suis l'une d'elle
Une de tes proies rien que pour toi et ne t'y trompe pas
Mes yeux sont à toi parce que moi je pense droit !
Mais dis-moi me mérites tu ? toi !
Et si ce n'est pas le cas j'irai chercher ton cœur là-bas
De cible en cible là seule je resterai pour toi
Et de toi j'en ferais moi sous un toit
Où le décor serait en accord pour toi et moi
De cible en cible je me souviens que de toi
Le monde au don de faire trainer mon ombre jusqu'au soleil
Je te le rends bien sous ce climat aux l'histoires, je t'aime
Oui on dirait la mer à vague sous terre
Où plus rien n'aurait de frontière partout où les cœurs torrentiels
Ton œil regarde les paradis virtuels
Alors que je suis là et pour toi je déploies mes ailes
Regardes elles sont au cœur du vivant et elles sensorielles
Blanches comme s'il s'agissait d'aimer de cibles mélées
Je m'installe comme un trait d'union
Quelques espaces de toi comme fusion
Je suis ta cible écoutes ça !! Monde ! je te dis on
Entre absence et la présence je suis dans l'émotion