vendredi 13 mai 2011

Chanson de l'ours par Marianne Van Hirtum

elles ont écarté, sans y parvenir
tout ce qu'elles ont pu
les cloches de la nuit.
Et l'ours est allé, plus boiteux
qu'une arme sans yeux.
La bouche a cherché place en son visage,
et ne l'a pas trouvée,
sur le dos il n'a plus
qu'une échelle de poils
c'est la chaîne éternelle de l'ours
qui monte et qui descend.

Le secret de l'ours est admis
dans la musique de deux yeux limpides.

C'est un cortège que je vois :
un bruit rouge
comme s'il était de castagnettes.

Avons pelé les cinq éternités,
les plantes vertes.
Avons dépassé les pays en croix.

Les routes au-dessus de la terre
sont-elles praticables à présent.


(Extrait de « Les insolites » Collection
Métamorphoses LI Gallimard 1956)





1 commentaire:

  1. J'ai écris sur toutes lignes de mes poèsies

    Je vous aime humains , j y ai fait couler mon sang

    Y ai déposé mes jours et mes nuits et même pire

    A la lueure d'une chandelle aveuglante, oppressante

    Je n'y arriverais jamais de mon nom Vaury tant pis

    J'aime trop offrir en abondance la rimante

    Et je vous jure qu'il m'a fallu un sacré recul sur ma vie

    Pour en être arrivée là , c'est souvent astreignant mais captivant

    De laisser passer les autres devant c'est là ou l'on croise ses vrais amis

    Quant eux sans rien demander en retour laissent ce droit aux persévérants

    De ceux se refusant de trahir leur objectif celui de ne pas rentrer dans le marketing

    De cette consensualité abjecte et navrante où l'on y perd son allant

    Pour rentrer dans le moule de chacun chacune celui de personne d'authentique

    J'ai écris sur toutes lignes de mes poèsies , de mon sang bien souvent

    A la lueure d'une chandelle et quelques papiers froissés tout gris

    Au coin d'un bout d'une table je m'y suis assoupie tellement de couchant


    Qu'au levant je savais plus qui j'étais ou qui je suis et d'ailleurs suis-je ?!

    Juste une femme qui aime de cette terre tous les enfants

    Y laisserais ma vie pour sauver ce que les abrutis ont détruit

    Par ces tellement de mensonges , qu'il n'existe plus de cicatrisant

    Ou si peu qu'il est devenu presque impossible de les vernir

    De ces couleurs dominantes celles élevant le soleil levant .

    Beaucoup ont condamné les sages pour leur folie

    j'irai combattre le mal en oubliant ces idées polluantes


    je n'ai jamais rien eu à perdre , puisque je ne veux rien d'ici


    et d'ailleurs par ailleurs d'ailleurs non plus nous ne sommes tous que des passants


    Avec un droit de passage sur la mappemonde où nos ombres y s' épuisent

    les arrogants veulent lire leur blaze trainer en haut de l'affiche l'ennui est que le ciel n'est pas assez grand .
    _____________________________
    ps/ c'est la suite


    reps/ je sais que vous aussi vous aimez les enfants

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