elles ont écarté, sans y parvenir
tout ce qu'elles ont pu
les cloches de la nuit.
Et l'ours est allé, plus boiteux
qu'une arme sans yeux.
La bouche a cherché place en son
visage,
et ne l'a pas trouvée,
sur le dos il n'a plus
qu'une échelle de poils
c'est la chaîne éternelle de l'ours
qui monte et qui descend.
Le secret de l'ours est admis
dans la musique de deux yeux limpides.
C'est un cortège que je vois :
un bruit rouge
comme s'il était de castagnettes.
Avons pelé les cinq éternités,
les plantes vertes.
Avons dépassé les pays en croix.
Les routes au-dessus de la terre
sont-elles praticables à présent.
(Extrait de « Les insolites »
Collection
Métamorphoses LI Gallimard 1956)
J'ai écris sur toutes lignes de mes poèsies
RépondreSupprimerJe vous aime humains , j y ai fait couler mon sang
Y ai déposé mes jours et mes nuits et même pire
A la lueure d'une chandelle aveuglante, oppressante
Je n'y arriverais jamais de mon nom Vaury tant pis
J'aime trop offrir en abondance la rimante
Et je vous jure qu'il m'a fallu un sacré recul sur ma vie
Pour en être arrivée là , c'est souvent astreignant mais captivant
De laisser passer les autres devant c'est là ou l'on croise ses vrais amis
Quant eux sans rien demander en retour laissent ce droit aux persévérants
De ceux se refusant de trahir leur objectif celui de ne pas rentrer dans le marketing
De cette consensualité abjecte et navrante où l'on y perd son allant
Pour rentrer dans le moule de chacun chacune celui de personne d'authentique
J'ai écris sur toutes lignes de mes poèsies , de mon sang bien souvent
A la lueure d'une chandelle et quelques papiers froissés tout gris
Au coin d'un bout d'une table je m'y suis assoupie tellement de couchant
Qu'au levant je savais plus qui j'étais ou qui je suis et d'ailleurs suis-je ?!
Juste une femme qui aime de cette terre tous les enfants
Y laisserais ma vie pour sauver ce que les abrutis ont détruit
Par ces tellement de mensonges , qu'il n'existe plus de cicatrisant
Ou si peu qu'il est devenu presque impossible de les vernir
De ces couleurs dominantes celles élevant le soleil levant .
Beaucoup ont condamné les sages pour leur folie
j'irai combattre le mal en oubliant ces idées polluantes
je n'ai jamais rien eu à perdre , puisque je ne veux rien d'ici
et d'ailleurs par ailleurs d'ailleurs non plus nous ne sommes tous que des passants
Avec un droit de passage sur la mappemonde où nos ombres y s' épuisent
les arrogants veulent lire leur blaze trainer en haut de l'affiche l'ennui est que le ciel n'est pas assez grand .
_____________________________
ps/ c'est la suite
reps/ je sais que vous aussi vous aimez les enfants