On voit, quittant les rondes,
les jeux et les chansons,
de très jeunes femmes, presque
fillettes encore,
au visage beau comme l'astre
des nuits.
Certaines glissent leurs petites mains
de lotus
dans la main de leur amant,
chargées de fleurs qu'elles ont
cueillies,
impatientes, regagnent leur demeure
où l'amour les appelle
irrésistiblement !
D'autres, au contraire,
enlacées à leurs jeunes compagnes,
reviennent du lieu d'amour
où elles goûtèrent des ivresses
complètes,
et, sans réserve, elles échangent
gaiement leurs impressions joyeuses
et, dans la nuit propice,
confessent en rougissant
leurs secrets voluptueux
et leurs doux amusements.
( Extrait de « L'automne »
)
(Texte traduit du sanskrit par
E. Steinlber-Oberlin – L' Édition
d'Art
15 août 1925 – Treizième de la
collection
« Ex Oriente Lux » )
Miniature servant de frontispice de Paul Zenker |
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