dimanche 31 juillet 2011

Derek Jarman's Garden

























The garden of late film director Derek Jarman (1942-94) at Prospect Cottage, Dungeness, Kent. August 2008. Soundtrack: "Cracking Codes" by Paul A Jackson.
© Paul A Jackson 2009


 Derek Jarman at his home, Prospect Cottage, in Dungeness, Kent. 

The Garden Derek Jarman (1990)
A nearly wordless visual narrative intercuts two main stories and a couple of minor ones. A woman, perhaps the Madonna, brings forth her baby to a crowd of intrusive paparazzi; she tries to flee them. Two men who are lovers marry and are arrested by the powers that be. The men are mocked and pilloried, tarred, feathered, and beaten. Loose in this contemporary world of electrical-power transmission lines is also Jesus. The elements, particularly fire and water, content with political power, which is intolerant and murderous. Director: Derek Jarman Stars: Tilda Swinton, Johnny Mills and Philip MacDonald

 

samedi 30 juillet 2011

Magma 1975-09-24 Théâtre du Taur Toulouse + autre





- Klaus Blasquiz / vocals & percussion
- Stella Vander / vocals
- Didier Lockwood / violin
- Gabriel Federow / guitar
- Benoit Widemann / keyboards
- Patrick Gauthier / keyboards
- Bernard Paganotti / bass
- Christian Vander / drums

vendredi 29 juillet 2011

QUAND SIMA NOUS FAIT SIGNE...

Josef Sima "Europa"
Sève de la vue,
la lumière
- même sans voile -
peut aussi avoir ses épaisseurs :
blocs feuillus,
pierres ébranchées,
tendre roc féminin
allié à la saveur des souches.

Au gré des ondes,
dans la buée à jamais expirée des couleurs,
la terre non cloisonnée s'allonge
comme une mer étale,
hormis debout Orphée
là où les nappes solaires
laissent chanter leurs orgues
horizontalement striées.

A travers ce monde intact,
l'œil fait route
jusqu'à l'orée du lieu où la vie et la mort se fondent,
lande ou forêt
peuplée de rien sinon de transparences
diversement pétrifiées,
fatras d'éclairs
abolissant tout éclairage
et tout écart entre la nuit et le jour.                                    

Michel Leiris, 1966   

Josef Sima "Paysage à la tâche bleue"



Chaque paysage est un corps idéal 
pour un genre particulier d'esprit.
Novalis

Josef Sima "Champs"



                                             Couverture catalogue d'exposition "Le point cardinal",
                                         Paris, œuvres anciennes et récentes, 22 mars - fin avril 1966

mercredi 27 juillet 2011

Fuyuko Matsui


Fuyuko Matsui (b. 1974) is a female Japanese artist, specializing in Nihonga paintings with a 'grotesque' or supernatural element. Her art has been widely exhibited in Japan and she has been featured on TV and magazines. She was one of the featured artists at the Museum of Contemporary Art, Tokyo's "Annual 2006" exhibition and at the Yokohama Museum of Art's "Nihonga Painting: Six Provocative Artists" in August 2006. Since then she has been concentrating on graduating from the Tokyo National University of Fine Arts & Music.
Despite its often shocking aspects, she claims that her art is part of the tradition of Japanese art going back centuries. For example, her painting "Insane Woman under the Cherry Tree" (2006) is inspired by "Ogress under Willow Tree," a painting by Soga Shohhaku (1730--1781), the iconoclastic Edo-period painter, who was influenced by the art of the Muromachi Era painter Soga Jasoku (d. 1483).
Part of her interest in the past comes from her background. She grew up in Mori, Shizuoka Prefecture in a house that had been in her family for 14 generations.

"I don't like sweet and cute art, Japanese art nowadays is like that, but if we think in centuries, in the Kamakura period for example, it was scarier, more ghostly. I want to return to that taste in my art."
"I want to create a sympathy, a strong feeling, between the viewer and myself, in a way I'm doing something that the viewer can't do himself. It's like people who occasionally think about jumping under a train. In my art I'm actually jumping under the train. That shock -- I'm doing it for you." (Fuyuko Matsui)

Becoming Friends with All the Children in the World

Scattered Deformities in the End

Virgin Specimen




jeudi 21 juillet 2011

mardi 19 juillet 2011

Meret Oppenheim

Man Ray et Meret Oppenheim

AUTOPORTRAIT DE 50 000 ANS
AVANT JÉSUS-CHRIST JUSQU'Á X TEMPS

Je suis dans une caverne à stalactites, mes pieds reposent sur des pierres arrondies par beaucoup de pas. J'aime assez la viande d'ours. Mon ventre est baigné par un courant de mer chaud, je suis au milieu des lagunes, mon regard tombe sur les murailles rougeâtres d'une ville. Mon thorax et mes bras sont engoncés dans une armure faite d'écailles de cuir cousues très serrées l'une sur l'autre,. Je tiens dans mes mains une tortue de marbre blanc. Les pensées sont serrées dans ma tête comme dans une ruche. Je les coucherai plus tard sur le papier. L'écriture a brûlé lorsqu'on a brûlé la bibliothèque d'Alexandrie. Le serpent noir à la tête blanche se trouve à Paris au Museum. Lui aussi doit brûler. Toutes les pensées qui n'ont jamais été pensées roulent autour de la Terre dans la grande boîte spirituelle. La terre vole en éclats, la boule spirituelle explose, les pensées se dispersent dans l'univers et vont continuer à vivre sur d'autres étoiles.



Où mène la voiture ?
La voiture mène dans la forêt. La forêt
appartient à la rage d'hiver.
Comment apprend-on son adresse ?
On tourne la porte.
On lit les hymnes louangeurs des oiseaux migrateurs,
Meret Oppenheim by Man Ray,1930s
des poissons de lac, et de ces damnés, de ces maudits
scarabées de la puszta.

Nul esprit de caste ne règne ici.
Chacun peut s'y exprimer sans obstacle.
Celui qui a du foin au bras a le droit de consommer.
Vivant ou mort on tire sa révérence.
L'âge approche lentement. Mais il ne sait pas
te distinguer.
Tu te caches derrière un papillon de nuit.
Qui fait son plus beau mimicry*
Et te sacrifie au sommeil.

*En allemand comme en anglais, mimicry
désigne l'opération de mimétisme. ( N d. T )


Si vous me dites ce qui est juste, je sais
vous chanter l'éloge du corbeau avec les pieds
qui changent et qui scintillent.
Ce que je préfère, ce sont ces froides fleurs de rire
Man Ray ~ Meret Oppenheim
and Luis Marcoussis,
 from Érotique voilée series,1933



Et leurs clins d'œil, dont les ombres luisent dans
L'obscurité.

Qui prendra la folie aux arbres ?
A qui le ciel fait-il cadeau de violettes de vapeur ?
Comment une chute conseille-t-elle la suivante ?


On trouve comme ceci la solution de ces questions et
d'autres :

Q 'on sépare la senteur de son parcours et qu'on essaie
de faire un nœud à son oreille tout en courant un mille.
L'air peut alors raccourcir ses limites de deux degrés et
le résultat ne se fait pas attendre.

(Extrait de – Meret Oppenheim poèmes et carnets (1928-1985) traduit de l'allemand par Henri-Alexis Baatsch, collection « Détroits » Christian Bourgois Éditeur 1993)
Meret Oppenheim and
Luis Marcoussis
in the guise of Henri Landru





IMAGO: Meret Oppenheim (extract) by Pamela Robertson-Pearce

The fame of the Swiss artist Meret Oppenheim (1913-85) rests on one piece, "The Fur-lined Teacup", one of the archetypal Surrealist works. By creating it in 1936 at the age of 23, she leapt into the art-history books - but a year later she had retreated from Paris to Basle to study art in order to live up to her worldwide reputation, and plunged into a depression that lasted 17 years. "Nobody gives you freedom, you have to take it," she remarked, and eventually she was able to emerge from the shadow of that teacup and become a mature artist, her links with Dada and Surrealism still alive. Based on Meret Oppenheim's own words, this film is an inspiring tribute to a woman who transformed herself after a long crisis. This short extract from IMAGO covers Meret Oppenheim's Paris years.



IMAGO: Meret Oppenheim (extract) by Pamela Robertson-Pearce from Neil Astley on Vimeo.

http://www.moreeuw.com/histoire-art/meret-oppenheim.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Meret_Oppenheim

dimanche 17 juillet 2011

La déesse Nout

La déesse Nout avec les ailes déployées sur le second cercueil de Thouyou

La déese Nout sous la figure de vautour femelle avec les ailes déployées,
    sur le quatrième cercueil de Youya

Planches issues de "La Magie dans l’Égypte Antique" (Greuthner - 1925)
de FRANÇOIS LEXA
http://www.fangpo1.com/Dos_Alchim/DosMagie/MagieEgLexa.pdf

vendredi 15 juillet 2011

El sueño de la muerte

o el lugar de los cuerpos poéticos
by Icetrip Estevez
presentado por el
Laboratorio Escénico Danza, Teatro, Ritual

- cuatro soliloquios alrededor de Pizarnik -



EL SUEÑO DE LA MUERTE o el lugar de los cuerpos poéticos from Icetrip Estevez on Vimeo.

mardi 12 juillet 2011

Ravi Shankar, l'extraordinaire leçon


Documentaire de Frédéric Le Clair (France, 2009). 55 mn
Joueur de sitar virtuose, l'un des plus connus au monde, Ravi Shankar fut le premier ambassadeur de la musique indienne, qu'il popularisa en Occident à partir de 1956. Tout au long de sa longue carrière, il s'est posé la question de la transmission de son art. À la différence du classique occidental, la musique indienne se transmet de manière orale, dans la quotidienneté et le compagnonnage. Ce documentaire le montre lors de son dernier passage à Paris, qu'il présente lui-même comme son ultime voyage en Europe, où il avait choisi de donner pour la première fois une leçon de musique au public de la salle Pleyel.



















Sitar Legend Ravi Shankar & His Daughter Anoushka

lundi 11 juillet 2011

Sous couver de ruines

le rêve consume la nuit
couleuvres en levrette
l'ennui court lèvres et
monuments
à la criée


Collage / Cadavre Exquis réalisé avec Cerkita Zünd




samedi 9 juillet 2011

Roger Gilbert-Lecomte « L'horrible révélation, la seule... » ( extrait )

Roger Gilbert-Lecomte par René Maublanc 1924

Vision par l'épiphyse. Nous vivons
des années très sombres, de plus plus, vitesse accrue de jour en jour. L'univers est dans la nuit. Depuis des ères, des phases astronomiques de millions d'années, quand la fulguration de l'esprit a- t-elle déchiré une fraction de seconde durant la nuit du chaos ? La tâche est lourde pour les sages qui soutiennent le monde en le pensant, porteurs de mille tonnerres.

Y a-t'il un secret perdu dans Atlantis ?


L'étranger visite le corps, le désert du diaphragme éclairé au soleil alternatif bleu et rouge du cœur, les solitaires et les rails des muscles...


Dieu, matière imparticulée, consistance de l'ébonite.


Des collecteurs veineux où les larves blanches s'entredévorent avec les monstres rouges.


Partout où une horizontalité s'étend et admet la perpendiculaire de l'esprit, l'être subit la crucifixion.


Sur la courbure de l'océan, à ligne de flottaison du regard où l'honneur de fienter ne revient qu'à l'oiseau des tempêtes qui dort sans pattes et se suicide aux cimes coupantes de l'air, loin des mouettes et cormorans.


Dans le désert où la statue de Memnon chante aux rayons de l'aurore, crânes arrosés par la chiourme, cactus, sphynx.


Au pays du grand Renne-Fantôme.


Les phosphènes : action sur eux de la volonté, la conception des images, amnésie perpétuelle.



Je voudrais connaître l'espace sans dimension qui sépare le point voyant de mon œil de l'écran de la paupière.


Un rêve ne dure jamais plus que quelques secondes.


Les ondes vibratoires du soleil.




Le livre dont les feuilles se déplient l'arithmétique de l'unité.


Retrouver les souvenirs d'enfance : le petit singe qui frappe aux vitres ruisselantes de pluie, petits marquis et marquises dans la cendre du foyer qui s'éteint, les bébés momies et la caravelle sul la plage d'Afrique.


L'impuissance des rêves.


La rue du Donjon avec et sans donjon.


Le numéro du régiment au col changeant.




Le palais pourpre et solaire du cœur, les harpes hydroliques, l'eau sèche, les monstres rouges, les souterrains.


L'arbre dans l'homme : les mains des feuilles.


Le squelette et ses instructions.


La morphologie : les types analogues à travers races, temps, espace : homme-oiseau, lion, taureau.


L'espalier des arbres fruitiers, des veines, des artères et des nerfs – le support du treillis des chairs – fil et trame.




La cage du thorax où bat rythmiquement des ailes l'aigle rouge des poumons.


( Extrait de « L'horrible révélation, la seule... » Fata Morgana 1973 )

jeudi 7 juillet 2011

Le sang d'un poète (1930, Jean Cocteau)

Lee Miller


The Blood of a Poet // Le sang d'un poète (1930)

The Blood of a Poet (French: Le Sang d'un Poete) (1930) is an avant-garde film directed by Jean Cocteau and financed by Charles, Vicomte de Noailles. Photographer Lee Miller made her only film appearance in this movie, and it also features an appearance by the famed aerialist Barbette.[1] It is the first part of the Orphic Trilogy, which is continued in Orphée (1950) and was concluded with Testament of Orpheus (1960).

Director: Jean Cocteau
Writer: Jean Cocteau
Stars: Enrique Rivero, Elizabeth Lee Miller and Pauline Carton

mercredi 6 juillet 2011

Un autre monde par Grandville 1844

Pérégrinations d'une comète

Bal masqué

La bataille des cartes

Système Fourier

Concert à vapeur

lundi 4 juillet 2011

"La Femme 100 têtes" d'Eric Duvivier

[Court et moyen métrage ]

Sortie annoncée : 1 Avril 1967

Film français en couleur, 1968, tout public

Durée : 0 h 21

This is a 'free' adaptation of Max Ernst's collage book "La femme 100 têtes", originally published in 1929. directed by Eric Duvivier
The book consisted of a surrealist picture per page, with a little legend. But the story depended on the ability of the reader to interpret the collages, and was not relying that much on the legends. The book was about a woman who was living among ghosts and ants, and was an allegory of the immaculate conception.