dimanche 29 novembre 2009

ELISABETH VAURY - SPLEEN -



Les gens tristement quotidien
Dans leur normalité baveuse
Traînent leur futur d'euro
Au bout d'leurs graisses albumineuses
Et toi tu ne sais plus où aller
dans ce cul de sac en voie sans issue dans cette galeuse féerie
Sous les regards torves et nighteux
T'as juste appris à éviter
Les snippers et les tirs d'obus
et là c'est pas sûr encore !
Tes incertitudes deviennent tes impuissances
Alors dans ta clarté morne et glaciale
tu te blottis comme un animal
Dans la constellation du chien
A ta mémoire revient un vieux cahier poisseux
où se trouve tes dédales vertigineux
où tu veux faire ressembler ton spleen
à tes étoiles restées anonymes
devenus poreux dans ton cerveau moisi
Enfant de la haine, enfant de la peur !!
Mais il n'est jamais trop tard pour dire bonjour au courage
en passant par le jardin de ton Ame
il est clair que l'ouvrage de tes biens fondements
tu trouveras !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

© Elisabeth Vaury

http://pastelise.blog4ever.com

3 commentaires:

  1. Ho Merci Zaz non seulement c'est ma photo preferer
    enfin qui a une histoire après toutes celles prisent par de vrais photographes que je desteste
    Mais la toute première que j'ai .....enfin bref je vais pas m'étaler
    Juste un GRAND MERCI A VOUS

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  2. ELISABETH VAURY - SPLEEN -
    J'me sens coupable d'être né française, de parents français, d'arrière-arrière... etc. grands-parents français, dans un pays où les indigènes pendant l'occupation allemande écrivirent un si grand nombre de lettres de dénonciation que les nazis les plus compétents et les mieux expérimentés en matière de cruauté et de crimes contre l'humanité en furent stupéfaits et même un peu jaloux!

    J'me sens coupable de pouvoir affirmer qu'aujourd'hui ce genre de pratique de délation typiquement française est toujours en usage et je prends à témoin certains policiers compatissants, certains douaniers écoeurés, certains fonctionnaires de certaines administrations particulièrement troublés et choqués par ce genre de pratique
    J'me sens coupable d'imaginer la tête laborieuse de certains de mes voisins, de certains de mes proches, de certaines de mes connaissances, de certains petits vieillards crapuleux, baveux, bavards, envieux et dérisoires, appliqués à écrire consciencieusement ce genre de chef-d'oeuvre de l'anonymat J'me sens coupable d'avoir une gueule à être dénoncé !

    J'me sens coupable de garder mes lunettes noires de vagabonde solitaire alors que la majorité de mes très chers compatriotes ont choisi de remettre leurs vieilles lunettes roses à travers lesquelles on peut voir les pitreries masturbatoires de la sociale en train de chanter c'est la turlutte finaleeeeeeeeeeee

    J'me sens coupable de remettre de jour en jour l'idée de me retirer chez mes Nibelungen intimes et privés, dans la partie la plus sombre de mon inconscient afin de m'y repaître de ma haine contre la race humaine et même contre certaines espèces animales particulièrement sordides, serviles et domestiques que sont les chiens, les chats, les chevaux, les chè-è-vres, les Tamagochis et les poissons rouges

    J'me sens coupable de ne pas être morte le 30 septembre 1955, un peu après 17 heures 40, au volant du spyder Porsche 550 qui percuta le coupé Ford de monsieur Donald Turnupseed
    J'me sens coupable d'avoir commencé d'arrêter de respirer alors qu'il y a quelque six milliards de joyeux fêtards crapoteux qui continuent de se battre entre-eux et de s'accrocher à leur triste petite part de néant cafardeux

    Et j'me sens aussi coupable d'être tombé de cénobite en anachorète et d'avoir arrêté de partouzer alors qu'il y a des milliers d'obsédés qui continuent chaque année à souffrir d'un claquage de la bite, d'un durillon au clitoris, d'un anthrax max aux roubignolles, d'une overdose de chagatte folle, d'un lent pourrissement scrofuleux du scrotum et du gland, de gono, de blenno, de tréponèmes, de chancres mous, d'HIV ou de salpingite Je me sens coupable,OUI Je me sens coupable coupable !

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