vendredi 15 avril 2011

TED JOANS « La maison d'André Breton »


A Adrien Dax

Il y a deux immenses fenêtres
Béantes d'avoir connu
La féroce haleine d'une colère d'hiver
Quoiqu'un grigri en habits de pangolin
Empêchaient les laborieux dérapages des dagues
Sur la large bouche de verre où une moraine
De cristal se prosterne devant des images comme
des bocaux.
A l'usure d'un certain jour, quand les chaussettes
Laissent à la vue l'ongle d'un orteil, comme si
Nul marteau ne fonctionnait bien sans
Faucilles, ensuite un petit verre transparent
Tenta de se suicider d'un plongeon
Non au travers de la fenêtre drapée
De rideaux mais par un saut au
Bord d'un plancher inachevé, la tentative
Échoua bien sur, ne causant que
D'éternelles rides au visage
Du danger et blâmant
Les camions fauteurs de secousses
Les putes du quartier sismographiaient
Le prix des passes sauf en bas de la colline
A Montmartre où ne grincent ni ne gémissent
Plus les moulins seulement grincent
Le swing mécanique des putains « jive »
Et le perfide gémissement du jour
Un dollar suranné mais celles qui exhibent
Ce qui est trop bon pour rester caché
Possèdent un yen pour le Yen oriental
Ah ah c'est facile de sembler aussi
Simples et scrupuleuses que ces
« Crèmes à vendre » contre de l'argent
Japonais ou Allemand si peu
Nombreux que j'ai déjà cité plus
Haut – et je me demande si
Montmartre reçut des japonais
Habillés en militaires pendant
Les années de l'occupation allemande
Si Montmartre écarta ses grandes
Cuisses de pains à tous ceux qui avaient
L'appétit aussi fort que l'envie de baiser ?
Bientôt le sommeil va tout recouvrir, oui
Qui c'est qui à la maison
42 roues fontaines
Qui font un grand tour du monde
Où les globe-trotters pointent avec
Leurs cartes fumantes et fumerollantes
Les laissent tomber dans le pucelage
En chaleur de son plafond débouclé
Comme si c'est aussi une mère
Plus qu'une verrue invisible
Qui sue la beauté plus qu'un
Pubis public à la Place Blanche
Pendant que la saison s'exorcise d'une
Optique symétrique de farine d'avoine comme
Les goémons eux-mêmes se brûlent
Aussi ignorants que les Sherloquets (hommes
Et femmes) des iotas de tracteurs fermiers
D'où suinte le foutre après le rêve
Plus foudroyant que les cabines téléphoniques
De la gnôle vomissent des appels longue distance
A/ donc Black and His Seven
Sharp Darts qui collent
De bas en haut des banques du sang
Des vampires accentués des chevilles
Coagulées partagées et encore partagées
Les saintes eaux qu'on pisse par bock
Des buffles titubent jusqu'à la porte
Cousue et recousue en tripaille de bouc
Eux-mêmes sauvages comme de l'andouillette
Seconde portion de biscuits invisibles
Qui arranges des mariages contre du pognon
Bateaux rôdent au désert contre
Des boucles d'oreilles mises en ordinateur
Qui piquent du sable cuit dans une
Salade cuite dans un four d'argile
Mais qui à part l'aluminium se gonfle
Vers le rhinocéros oryctérope
Sur tapir sur pangolin sur okapi
Sur échidné sur ornithorynque bons
Termes pour un seau en sève de baobab ?
« Lisez ma semence giclée lentement »
Nous déchiffrâmes à la caverne
Dans laquelle notre case qui couva
Des gratte-ciels dans les hauts Montmartre
De demain en Afrique
Les murs sont tapissés de livres
Ce sont des murs ouverts
D'où coule la connaissance

( Traduit de l'américain par P. Wood et G. Girard )






Ted Joans à la galerie la Triskèle Paris

5 commentaires:

  1. voyage en solitaire en fumant les dernières fleurs du mal .

    Que faites vous pauvre enfant éloigné loin du paradis
    Attention Attention la gardienne joue garden-party


    Sur les pelouses du château de Frogmore House

    Mets ton masque à oxygène louloute ça va cramer du vieux bouc

    Pour les vierges de fer dans le sarcophage aux longues pointes métalliques
    Prends garde lady assures tes arrières armes toi de ton bouclier au lit

    Même si le prince de Bagdad te promet la lune et les joyaux de la couronne

    Le père Noël est mort princesse tes cheveux d'or ni peuvent rien madonne


    Fais pas le grand écart même si Jésus te le demande à genoux avant le purgatoire

    Et que vont dire les saints? populations étrangères ces drôles de druides au pouvoir

    Maléfiques vers tous les chemins qui mènent chez rabbis Jacob en robe apocalyptique
    Dernière étape avant le testament des portes de l'enfer telle la liturgie de la messe tridentine

    Révision du missel pécheresse ! Dégage ce voile qui aveugle tes yeux
    Commissionnes les érudies pour le rite des masturberies belliqueuses


    La reine mère ne te donnera pas son soutien sache le, elle à singé un pacte
    avec le ora-outang qui aujourd'hui lui lèche son dernier caramel Abdallah



    Sacrifice de momies d'un temps où toutes les voies transitées vers les soirées Halloween
    Les casques en ces époques là claquaient leurs bottes sur les zones erogènes des affaiblis


    Tandis que la grande Gaulle évita les snipers et les tirs d'obus les mains pleines de conspirations


    En voulant fredonner avec Shakespeare dans le Shaker à cocktail Molotov ou l'évangile donna sa bénéfiction

    C'est juste une visite au musée grévin poupées de cires
    Ou vous vous échangez en cœur vos mélancolies dans les près aux colchiques

    Violacées dans les brumes de vos pensées qui jamais ni ne rit ni ne pleurent
    Exigent l'immortalité au large des osmoses ou se perdent tous les accumulateurs

    De non sens vers un monde qui tourne au ralenti en faisant chanter des cantiques
    A Tex avery dernier Droppy qui joue casse noisette pour le petit chaperon rouge ô en mélodie elle dit ?



    J'en ai connu des chauds qui rêvaient d'une douceur aux toilettes
    pendant que j'étais la vagabonde vendue aux enchères , c'était hier

    Ma carlingue était pas trop mal pour une môme blondasse
    Ils ont fini par me planter leurs pieux et vidanger leur carambar

    Dernier paradis pour les droles de zombis des temps perdus
    De l' acné sanguinolente qui semblait émerger plein la figure

    La nuit s'achèvait mon rêve devint amer , j'ai accéléré la cadence
    entre deux bombardements j'y ai perdu ma pathétique innocence

    Mes sentiments dans le mégaphone hurlaient à la mort
    Mon cri distordu ameuta les vieux chiens en tchadors

    Ecarlates cherchant un préambule pour finir la bataille navale
    Je m'en battais l'œil de leur juteuse! Je suis pas la fille au camellia

    Je m'en suis retournée à la niche finir toute seule ma mélo à deux balles
    Aujoud'hui je voyage en solitaire en fumant les dernières fleurs du mal

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  2. J'ai promené tous mes souvenirs dans ce manoir
    J'y ai laissé ma mémoire et puis aussi ce cheval de bois
    Celui de mon enfance aux belles histoires parfois

    Et malgré moi j'y ai grandi ,impatiente .Le temps
    m' emportait sur ce qui allait devenir ma légende
    Et puis d'année en année j'y fis silence

    Dans ces longs couloirs aux secrets nécessaires
    Pour me faire avancer dans ce brouillard austère
    Mon esprit lui rit au nez tant de fois à travers

    L'oubli ou je pense il me fallait continuer mon chemin
    Ne plus regarder mon enfance mais l'ivresse d'un demain
    Où tout devenait incertain Aujourd'hui Je m'en souviens

    Il y avait des ombres sur toutes les marches. C'était fatal !
    J'ai fini par y blesser sur chacune d'entre elle, mon Ame
    Quels curieux sacrifices il me fallait faire en cette époque là

    Il y avait de ces choses qui n'avaient pas de nom ,enfin je pense
    Il me fallait tout découvrir au coeur de mon imaginaire et comprendre
    Et puis apprendre cet hôte aux abois que l'on appelle le temps

    Celui du tout à chacun celui qui n'appartient à personne d'histoires
    Faites d'illusions .Je me souviens d'eux bien loin de ma mémoire
    Sur cette toile où me reviens de folles images sur chacun de mes âges

    J'avais belle allure lorsque j'étais , mais aujourd'hui quand n'est-il ?
    J'ai fini par tous ranger dans un tiroir tous mes souvenirs et aussi
    M'endormir dans un profond rêve le plus beau s'en doute celui du paradis

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  3. j'écoute le silence de mes souvenirs
    dans les jardins des pierres nostalgiques
    pendant que la danse de la mort obscurcie

    le ciel comme un vieil oiseau
    qui se prit dans de mes équimoses
    dans la froideur de mon osmose

    où je prie ailleurs sur le vert-de-gris
    de mon Âme sous les regards pathétiques
    des dieux sans mémoire et sans vie

    quand je regarde à l'intérieur de moi
    je ne vois plus qu'une feuille jaunâtre
    mais mon regard joue le sauvage

    des ruines avant l'orage acide
    qui creuse toutes mes cicatrices
    derrière tant et tant d'années blanchies

    sur le marbre de l'église éternel rêve
    d'un ailleurs et d'ailleurs j'y fais une trêve
    avant la foudre aux étranges tristesses

    d'une pierre tombale qu'on appelle
    mon ultime refuge confidentiel
    Sur l'histoire de mes plaies

    passe le temps et lasse ces parois
    j'aime regarder le ciel sans toit
    m'attend dans un élan l'Astre

    loin des temples aux macabres prières
    où flotte mon sequelete sur le continent terre ?
    ô les pierres laissez moi jouer les filles de l'air

    je n'ai besoin ni de dôme ni de drôles
    de gnomes pour ensevelir mes atomes
    et que dire de vos funèbres arômes ?


    laissez moi rire je vous prie
    je convulsive au bord du vide
    sur mon fantôme il était une fois jadis! ?


    Où il sera une fois demain ainsi que les autres demains
    Si je prie assez fort tous les matins sous mon baldaquin
    J'en fais serment ici et d'ailleurs là bas aussi de mon baratin

    Où je puise ma force dans vos espiègles flous
    Et je passe par là et repasserai par vous
    Pour déverrouiller les doutes de vos écrous

    Semblerait emporte ce temps vers le lointain .
    Attention demain dernière étape concitoyens
    Et comment vous le dire à vous les gens bien

    Qui mangez les maux en jamais ne riant ni pleurant
    Sur toutes ces choses tellement plus importantes
    Que nos personnes , que balayera demain le vent

    Si nous ne prenons garde à cette magique lumière
    Qui teinte nos destins de toutes nos couleurs familières?
    Je veux prendre le dernièr taxiway et jouer la geôlière
    ______________

    ufff ça fonctionne aujourd'hui les commentaires

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  4. je monte pas plus haute dans les Articlessinon je plante mon pc
    _____________________________
    Dors et dors encore fille d'or

    Reviens dans quelques aurores

    Donne toi aux siècles fleurs sauvages

    Fille d'or dors et dors encore dans l' alpage

    La nuit passe , le matin prend les voiles

    pour quelques siècles colmatages

    Dors et dors encore fille d'or

    Reviens dans quelques aurores

    Poudre aux yeux ne peux plus croire

    Comme presque insoutenable


    Les siècles sont enchainés ,épuisés

    De l'hiver à l'été la pluie ne cesse de tomber

    Par toutes ces brumes de regrets

    Cherchant l'évasion dans l'amourette


    Dors et dors encore fille d'or

    Reviens dans quelques aurores

    Sur un cheval blanc en grand vainqueur.

    Il suffit ces pauvres princes amuseurs

    De leurs costumes d'Arlequins ne reste plus le bonnet d' Ane

    De clownerie en clownerie ! Lasse

    Dors et dors encore fille d'or

    Reviens dans quelques aurores

    Allez dire géante gueux aux preux

    Que naguère je reviendrais sur les lieux

    Le courage à oublié de teinter ce siècle de bonté

    Et les hommes rouillés dorment dans la ville effondrée

    Dors et dors encore fille d'or

    Reviens dans quelques aurores

    Souvenirs éphémères destières combattants

    Poupons de chiffons hommes Tyrans ?
    Oui Dame .Voyez Prince des dédains
    Sous la froideur de vos déclins, jeux de vilains.

    Ni en coup ni en dur je vous la sers
    ma soupe , mais à votre sauce la déserte


    S'est sans plaisir comme Roi ai pris la charge
    Souvent je vous ai donné droit à l'avale


    Vous y mourut comme abeille
    Et que justice dès lors soit faite


    Vous me voulez homme , femme quand celà vous plait
    je vous veux femme , femme et celà comme mienne

    Quand le printemps pointe son nez
    ils iront chanter les hirondelles

    De part et d'autre l'herbe devient grise
    De je ne sais quoi sans doute la brise

    Vent arrière, vent avant dans la mouise elle et lui !
    Les siècles ainsi passent par moissons où tombe la pluie

    Sur des aveux un matin s'est levé
    où ils se sont épuisés. A l'aube tout brûlés

    Depuis sur les toits de chaumes
    fleurit en bouquet le songe ! Pâle mensonge



    Et la neige tombe noire en ruban
    sur queen mary et l'étalon gardian





    Sous les souvenirs secrets en dernière chance
    Je le pense et qu'importe de cette appartenance

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  5. Encore ça fonctionne bien là

    _______________________
    Ton œil regarde les paradis virtuels
    Guettant ta prochaine cible impersonnelle
    Tu aimerais qu'elle ne soit plus aussi terne
    Mais ça fini par te plaire à la leurre d'une chandelle
    Tu te perds dans le nombre au milieu de cette pénombre,
    A cette pensée peu à peu mille voix vers un autre monde
    Arrivent d'illusions en désillusions en saveur sans arôme

    Mais ta boîte crânienne délire entre deux mails
    Te voici le prince des rêves coté victime du système
    De cible en cible tu as du mal à trainer ton ombre ! dit-elle
    Ta mémoire qui meurt doucement dans cette macabre chaine
    Où tes cibles aux dentelles émotionnelles
    Ne sont que cœurs éphémères sous les antennes
    De cible en cible pâles et termes irréelles
    Dis-je à haute voix à travers d'elles , je le sais puisque je suis l'une d'elle

    Une de tes proies rien que pour toi et ne t'y trompe pas
    Mes yeux sont à toi parce que moi je pense droit !
    Mais dis-moi me mérites tu ? toi !
    Et si ce n'est pas le cas j'irai chercher ton cœur là-bas

    De cible en cible là seule je resterai pour toi
    Et de toi j'en ferais moi sous un toit
    Où le décor serait en accord pour toi et moi
    De cible en cible je me souviens que de toi


    Le monde au don de faire trainer mon ombre jusqu'au soleil
    Je te le rends bien sous ce climat aux l'histoires, je t'aime
    Oui on dirait la mer à vague sous terre
    Où plus rien n'aurait de frontière partout où les cœurs torrentiels

    Ton œil regarde les paradis virtuels
    Alors que je suis là et pour toi je déploies mes ailes
    Regardes elles sont au cœur du vivant et elles sensorielles
    Blanches comme s'il s'agissait d'aimer de cibles mélées

    Je m'installe comme un trait d'union
    Quelques espaces de toi comme fusion
    Je suis ta cible écoutes ça !! Monde ! je te dis on
    Entre absence et la présence je suis dans l'émotion

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