mercredi 21 mars 2012

Meret Oppenheim - Poème...



Si vous me dites ce qui est juste, je sais
vous chanter l'Eloge du corbeau avec les pieds
qui changent et qui scintillent.
Ce que je préfère, ce sont ces froides fleurs de rire
Et leurs clins d'œil, dont les ombres luisent dans
l'obscurité.

Qui prendra la folie aux arbres ?
A qui le ciel fait-il cadeau de violettes de vapeur ?
Comment une chute conseille-t-elle une suivante ?

On trouve comme ceci la solution de ces questions et
d'autres :

Qu'on sépare la senteur de son parcours et qu'on essaie
de faire un nœud à son oreille tout en courant un mille.
L'air peut alors raccourcir ses limites de deux degrés et
le résultat ne se fait pas attendre.



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